Le Crazy Horse, célèbre cabaret parisien, de retour le 21 octobre dans un nouvel écrin

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Par AFP - Paris
Publié le 14 octobre 2021 - 19:19
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Des danseuses du cabaret parisien Crazy Horse en répétition, le 27 mai 2019
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© GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP/Archives
Des danseuses du cabaret parisien Crazy Horse en répétition, le 27 mai 2019
© GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP/Archives

Après dix-huit mois de fermeture entraînée par les différents confinements, le Crazy Horse, l’un des plus emblématiques cabarets parisiens qui "sublime la féminité" depuis 1951, rouvrira ses portes le 21 octobre, a annoncé jeudi à l’AFP son responsable Philippe Lhomme.

Créé par Alain Bernardin, le Crazy Horse s’est imposé avec l’idée "d’habiller" les corps de danseuses par des projections de motifs (zébrures, pois...) pour se différencier avec un "glamour impertinent" des grands cabarets "à plumes" comme le Lido ou le Moulin Rouge.

Dans la mouvance des "Nouveaux réalistes" des années 1960, au même titre que les créateurs de mode Paco Rabanne, Pierre Cardin ou Courrèges, Alain Bernardin estimait que le corps de la femme "était le support idéal pour mettre en scène le théâtre du monde".

A l’occasion de son 70e anniversaire, le célèbre cabaret de l’avenue George V inaugure un nouvel écrin offrant plus de confort aux spectateurs avec notamment la création d’alcôves. La jauge a été abaissée en conséquence à 220 spectateurs contre 240 auparavant. Un système de projection dernier cri permet de créer des ambiances "immersives et enveloppantes".

"Nous avons privilégié le confort des spectateurs. La façade aussi a été entièrement revisitée. On rallume les lumières en renouvelant l’expérience", a souligné auprès de l’AFP Philippe Lhomme.

A l'affiche, le spectacle "Totally Crazy" propose des tableaux signés par le chorégraphe Philippe Découflé et le chausseur Christian Louboutin.

"On peut saluer l’action des pouvoirs publics en faveur du monde de la culture pendant les confinements qui a permis de réduire la casse. Toutefois, les grands cabarets parisiens ont perdu près de 40 millions d’euros en tout", a indiqué M. Lhomme, par ailleurs président du Syndicat professionnel des cabarets et music-halls français (Camulc).

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