Bac : un recalé sur deux ne repasse pas l'examen

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 13 octobre 2015 - 18:54
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Une lycéenne en train de réviser.
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©Konrad K/Sipa
Plus de la moitié des recalés du bac décrochent complètement, selon une étude publiée ce mardi par le ministère de l'Education.
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Seule la moitié des candidats qui ont échoué au baccalauréat 2013 se sont inscrits à la session suivante de l'examen, selon une étude publiée ce mardi par le ministère de l'Education nationale.

Ils ne saisissent pas tous leur seconde chance. Selon une étude publiée ce mardi par le ministère de l'Education nationale, qui s'est interessée au sort des 83.000 recalés du bac 2013, seule la moitié d'entre eux auraient tenté de repasser le bac l'année suivante. Cette moyenne, pour le moins inquiétante, cache toutefois des disparités importantes. Dans les voies générale et technologique, ils sont sept sur dix à repasser l'examen alors qu'en lycée professionnel, seulement trois sur dix retentent leur chance.

D'après les résultats de l'étude, l'âge des recalés aurait également un impact sur le taux de réinscription. Ainsi, plus les élèves sont âgés, plus ils décrochent. De même, s'ils ont une mauvaise note la première fois, soit moins de 8 au bac, ils ne se représentent pas.

Et pour certains, la seconde tentative n'est pas encore la bonne. Faute de persévérance, une grande majorité finit par décrocher. Seuls 40% de ceux qui ont raté leur bac pour la deuxième fois en 2013 se sont inscrits une troisième fois en 2014.

Selon Catherine Moison, directrice de la DEEP (direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance) au ministère de l'Education, il est important de persévérer. "Il faut être très attentif et dire aux jeunes que ça vaut le coup d'aller le repasser. Parce qu'après tout les taux de réussite quand ils le repasse sont assez bon. (...), a-t-elle expliqué au micro de FranceInfo. En 2014, un peu plus de 19% des recalés à la session 2013 du bac pro ont finalement obtenu leur diplôme, contre 52% pour la filière générale et technologique.

Pour elle, l'échec au bac est un facteur aggravant pour l'insertion sur le marché de l'emploi. Entre avoir un diplôme et ne pas en avoir du tout, la situation sur le marché du travail, c'est le jour et la nuit. Vous avez à peu près la moitié des jeunes sans diplôme qui sont au chômage trois ans plus tard", a-t-elle encore ajouté. 

 

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