Piétonnisation des berges à Paris : après un an, "pas d'impact significatif" sur le niveau de pollution


La pollution est toujours au rendez-vous. Selon un rapport publié lundi 9 par AirParif (l'organisme de surveillance de la qualité de l'air d'Ile-de-France), la piétonnisation des berges rive droite, voulue par Anne Hidalgo, n'aurait pas eu l'effet escompté. En effet, d'après ses conclusions, qui font un état des lieux de la situation un an après, il n'y aurait pas eu "d'impact significatif".
Concrètement, l'organisme a noté une amélioration de la qualité de l'air le long des quais fermés à la circulation. Mais selon ses résultats, les niveaux de dioxyde d'azote restent malgré tout "au-dessus des valeurs réglementaires comme pour beaucoup d'axes routiers dans l'agglomération parisienne". En parallèle, l'organisme a également noté "une dégradation plus ou moins marquée autour des carrefours dans cette zone et à l’Est, dès la fin de la portion piétonnisée. Des impacts sont aussi perceptibles sur quelques itinéraires de report".
Ainsi, contrairement à ce qui avait été envisagé, "ces impacts ne touchent pas la pollution de fond et restent limités aux abords des axes routiers concernés. De ce fait, aucun impact significatif sur l'exposition des populations n'a été mis en évidence à la hausse ou à la baisse".
Comme l'a expliqué Airparif via un communiqué, ces données s'appuient sur deux campagnes de mesure: l’une hivernale et l’autre estivale "combinées à des outils de modélisation qui ont permis de reconstituer les variations de la pollution sur toute l’agglomération, en lien avec l’évolution du trafic routier".
Pour rappel, en septembre 2016, la Mairie de Paris fermait à la circulation les 3,5 km de la voie Georges Pompidou, autoroute urbaine située en plein cœur de la capitale.
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