Philippe entame sa visite en Chine pour "appuyer les entreprises françaises"

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Par AFP - Shenzhen
Publié le 22 juin 2018 - 15:58
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Le Premier ministre Edouard Philippe à Bruxelles, le 20 juin 2018
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© JOHN THYS / AFP/Archives
Le Premier ministre Edouard Philippe à Bruxelles, le 20 juin 2018
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Le Premier ministre français a entamé vendredi sa visite en Chine par Shenzhen (sud), là où "l'ouverture de l'économie chinoise a commencé" et où sont installés un centre de production PSA et des jeunes entrepreneurs qu'Edouard Philippe est venu "appuyer".

La venue à "Shenzhen n'a rien d'innocente car c'est là que l'ouverture de l'économie chinoise a commencé", a souligné M. Philippe, après avoir arpenté l'usine de la co-entreprise CAPSA, des constructeurs chinois ChangAn et français PSA.

Alors que se lance à destination du marché chinois et d'un public "premium" le nouveau modèle DS7, M. Philippe a déclaré être "ici pour appuyer cette phase de conquête commerciale d'une grande entreprise française qui investit sur place, créé des emplois sur place mais dont les emplois, les investissements, les développements commerciaux servent évidemment l'entreprise y compris en France".

Quelque 1.100 salariés assemblent environ 1.000 véhicules par mois dans cette usine inaugurée il y a cinq ans.

Revêtant son costume de VRP, il a ainsi vanté "l'audace technologique et l'excellence à la française" de la nouvelle voiture, "un bon cocktail".

A Shenzhen, M. Philippe compte "réparer une erreur personnelle et une injustice", a-t-il également expliqué en rencontrant le gouverneur de la province du Guangdong, Ma Xingrui.

"Une erreur personnelle car j'ai eu ces dernières années l'occasion de venir en Chine à plusieurs reprises (notamment en tant que maire du Havre, jumelé à Dalian, NDLR) mais jamais je n'étais venu à Shenzhen. Et une injustice car jamais aucun Premier ministre n'était venu ici", a-t-il poursuivi.

Si la visite de M. Philippe en Chine s'inscrit "dans la direction qui a été tracée" en janvier par Emmanuel Macron, reparti de Pékin avec des commandes pour les mastodontes Airbus et Areva, le Premier ministre a également emmené dans ses valises des représentants d'une vingtaine de start-up.

"Le développement économique de la Chine est tel, la révolution numérique est tellement intense, la révolution des usages liée au digital est tellement impressionnante, que nous avons énormément à créer et à faire sur ce marché chinois, de la part des jeunes innovateurs français", a-t-il souligné en plaidant pour "ne pas focaliser le débat du partenariat économique entre la France et la Chine simplement sur les grands secteurs traditionnels".

Avant de s'envoler dans la soirée pour Shanghai, M. Philippe a rencontré des entrepreneurs français implantés à Shenzhen, qu'il a exhortés à "continuer" tout en pensant à un jour "revenir en France" où "ils seront bien accueillis".

"On veut montrer qu'avec des entrepreneurs comme vous, avec des étudiants, avec des chercheurs, des ingénieurs, avec des gens qui essayent de trouver des solutions, on est capable de faire une belle nation, confiante et attentive, et ambitieuse", a assuré M. Philippe.

"Notre force essentielle en France, ce n'est pas véritablement le muscle, même si on en a. Ce n'est pas véritablement notre richesse, même si on en a", a-t-il poursuivi.

"C'est très fondamentalement notre intelligence, qui est un mélange de système cartésien et de sens de la démerde. C'est cette capacité indispensable pour les entrepreneurs d'avoir cette vision globale et d'être capable de la mettre en oeuvre (...) en débrouillant les problèmes", a-t-il encore lancé aux entrepreneurs.

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