2030 ? 2035 ? Philippe pas un "fétichiste de la date" pour les 50% de nucléaire

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Par AFP
Publié le 23 novembre 2017 - 00:41
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Le Premier ministre Edouard Philippe quitte l'Elysée après un conseil des ministres, le 22 novembre
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© ludovic MARIN / AFP
Edouard Philippe a affirmé mercredi soir ne pas être un "fétichiste de la date" pour diminuer à 50% la part du nucléaire dans l'électricité française.
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Edouard Philippe a affirmé mercredi soir ne pas être un "fétichiste de la date" pour diminuer à 50% la part du nucléaire dans l'électricité française, en qualifiant d'"horizon sain" la nouvelle fourchette de 2030-2035 fixée par l'exécutif.

L'objectif des 50% "sera atteint à un rythme qui sera crédible, pour garantir la sûreté et la sécurité de la production d'énergie, l'accessibilité à cette énergie et à un coût supportable pour les Français de la transition" énergétique, a déclaré le Premier ministre, invité de l'émission "En direct de Médiapart".

Le gouvernement a renoncé à l'objectif, fixé par François Hollande et repris durant la campagne par Emmanuel Macron, d'atteindre ces 50% (contre 75 à 80% actuellement) en 2025, en le repoussant sans année précise, entre 2030 et 2035.

"Je me fixe ça (2030-2035), pardon je ne suis pas un fétichiste de la date en la matière parce que (...) ça s'organise, parce que c'est redoutablement complexe, parce que sur chaque territoire ça pose des problèmes qui peuvent être différents", a-t-il plaidé.

"Il y a quand même toute une série de territoires où le tissu humain, social, industriel, s'est organisé autour de ça (le nucléaire). On peut le regretter ou s'en féliciter, mais c'est comme ça", a souligné le Premier ministre.

"C'est bien beau de se fixer une date si c'est pas réalisable, donc moi je ne suis pas un fétichiste, je dis que c'est un horizon qui est un horizon sain", a poursuivi le chef du gouvernement, soulignant les "difficultés" posées par la double nécessité de réduire la consommation d'électricité et favoriser l'essor des renouvelables.

"Aucune" éolienne en mer ne fonctionne aujourd'hui au large des côtes françaises, sept ans après le lancement des premiers appels d'offres sous le quinquennat Sarkozy, a-t-il notamment souligné.

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