Bernadette Chirac, Eric Ciotti, Henri Emmanuelli : ces ténors élus (ou presque) dès le 1er tour des départementales
Parmi les quelque 18.000 anonymes qui se présentaient au premier tour des élections départementales de dimanche 22, quelques "peopolitiques" de premier plan. Ministres, chefs de parti ou ténors, beaucoup ont tiré leur épingle du jeu en l'emportant sans passer par la case second tour, ou sont en ballottage très favorable. Tour d'horizon.
> Les réélus
Pour eux, ça a été une promenade de santé. Eric Ciotti (UMP) dans les Alpes-Maritimes, Jean-Michel Baylet (PRG) dans le Tarn-et-Garonne, Patrick Devedjian (UMP) dans les Hauts-de-Seine ou encore Henri Emmanuelli (PS) dans les Landes ont été réélus dès le premier tour. Une réussite certes attendue pour ces ténors locaux tout autant que nationaux, mais une réussite tout de même, que savoure notamment le patron du PRG Jean-Michel Baylet: "vous en connaissez beaucoup, vous, des responsables de gauche élus dès le premier tour?".
> Les archi-favoris du second tour
Cela s'est joué à peu, mais ce n'est que partie remise. Symboles de l'implication de l'exécutif dans les élections départementales, les membres du gouvernement en lice s'en sont plutôt bien sortis. Du ministre de la Ville Patrick Kanner (Lille), aux secrétaires d'Etat André Vallini (Isère, Réforme territoriale) et Ségolène Neuville (Pyrénées-Orientales, Personnes handicapées), tous trois sont en ballottage favorable, voire très favorable.
A noter enfin le bon score du binôme dont Bernadette Chirac est la remplaçante. Dans le canton de Brive-2, dans une Corrèze anciennement dirigée par François Hollande et qui pourrait basculer à droite, l'ancienne Première dame et ses candidats qui ont réuni 49,46% des voix peuvent être tranquilles.
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