Les patrons se mobiliseront le 1er décembre

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VL
Publié le 07 novembre 2014 - 16:58
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Pierre Gattaz, président du Medef et Jean-François Roubaud, président de la CGPME.
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©Robert Pratta/Reuters
Pierre Gattaz, président du Medef et Jean-François Roubaud, président de la CGPME
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Quelques heures seulement après l'intervention télévisée de François Hollande, le Medef a annoncé une journée de mobilisation du patronat au 1er décembre contre les réformes du gouvernement.
Les patrons sont prêts à descendre dans la rue. L'idée peut paraître surprenante mais devrait se concrétiser le 1er décembre pour une semaine d'actions. Au lendemain de l'interview de mi-mandat de François Hollande sur TF1 et RTL, le Medef a réagi avec cette menace. Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président de l'organisation, a déclaré ce vendredi sur BFM Business: "Le discours d'hier soir n'est pas à la hauteur, il est loin de ce qu'il faut faire".
Depuis quelques mois déjà, les organisations patronales se sont élevées notamment contre la loi Hamon, actuellement discutée au Parlement. Elle prévoit l'obligation pour le dirigeant qui voudrait vendre sa société de prévenir ses salariés deux mois avant. "C'est méconnaître les entreprises car la vente est un acte intime, secret", avait réagi le président du Medef, Pierre Gattaz.
Autre motif de fâcherie, le compte pénibilité, trop complexe et anxiogène pour le patronat. 
Les deux mesures ont pour l'instant été retirées du projet de loi par le Sénat, en majorité à droite (UDI-UMP). Mais elles devraient probablement être réintroduites par l'Assemblée nationale qui aura de toute manière le dernier mot.
Le président de la République a par ailleurs promis jeudi soir de ne procéder à aucune nouvelle hausse d'impôts à partir de 2015 et a rappelé que la baisse était "engagée", mais le patronat attendait un geste plus fort face au "ras-le-bol fiscal".
Si la Confédération général des petites et moyennes entreprises (CGPME) appelle à des manifestations à Paris et Toulouse, le Medef se prépare à des actions plus discrètes, sous forme de réunions par exemple. 
De son côté l'Union professionnelle des artisans (UPA) n'avait, vendredi à la mi-journée, pas encore décidé si elle rejoignait le mouvement alors que l'artisanat représente un million d'entreprises en France.

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