Réécrire la Constitution en écriture inclusive, la proposition d'une députée LREM
Devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles le 9 juillet prochain, Emmanuel Macron devrait détailler en profondeur la révision constitutionnelle qu'il compte faire adopter prochainement. Avant que le texte ne soit discuté par les deux chambres, les groupes se réunissent pour proposer des amendements et des évolutions au projet de loi qui existe pour le moment.
Et l'une de des propositions a attiré l'oeil du Figaro. Il s'agit d'un amendement déposé par la députée de la Moselle, Isabelle Rauch (LREM), qui souhaite faire réécrire la Constitution en écriture inclusive. Elle souhaite ainsi rendre "visible les femmes" dans les textes de lois.
"Féminiser les terminologies dans la Constitution constituerait non seulement un acte fondateur, mais également une réelle avancée républicaine, qui «visibiliserait enfin les femmes dans le droit»", a souligné cette élue passée auparavant par le PS et l'UDI auprès du quotidien. Elle espère également que cela permettra de "lutter contre l'intériorisation de la domination masculine".
"Par exemple, lorsque la fonction de «président de la République» est employée, Isabelle Rauch propose d'ajouter «présidente de la République», note à titre d'exemple Le Figaro.
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Le projet de révision de la Constitution, premier des trois textes de réforme des institutions, sera débattu dans l'hémicycle les deuxième et troisième semaines de juillet, avait précisé le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Christophe Castaner. Il prévoit dans ses 18 articles de supprimer la Cour de justice de la République, réformer le Conseil supérieur de la magistrature et le Conseil économique, social et environnemental, permettre des différenciations territoriales plus poussées. Et, point le plus contesté, d'accélérer la procédure parlementaire d'adoption des textes au nom de "l'efficacité".
Les deux autres textes (ordinaire et organique), porteurs des mesures emblématiques comme la réduction du nombre de parlementaires, la limitation des mandats dans le temps et l'introduction d'une dose de proportionnelle aux législatives, seront examinés à la rentrée.
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