Russie : libération de l'escort girl bélarusse qui affirmait avoir des secrets sur Trump

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Par AFP - Moscou
Publié le 22 janvier 2019 - 15:22
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Photo d'archives du 20 août 2018 de la call-girl belarusse Anastasia Vachoukevitch, à Pattaya en Thaïlande
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© Krit Phromsakla Na SAKOLNAKORN / THAI NEWS PIX/AFP/Archives
Photo d'archives du 20 août 2018 de la call-girl belarusse Anastasia Vachoukevitch, à Pattaya en Thaïlande
© Krit Phromsakla Na SAKOLNAKORN / THAI NEWS PIX/AFP/Archives

L'escort girl bélarusse Nastia Rybka, qui avait promis des révélations sur le rôle de la Russie dans les élections américaines et avait été arrêtée la semaine dernière à Moscou, a été libérée, a annoncé mardi l'avocate d'un de ses co-accusés.

"Les enquêteurs ont pris la décision de les libérer sous condition", a déclaré à l'AFP Svetlana Sidorkina, l'avocate d'Alexandre Kirillov, arrêté avec elle pour "incitation à la prostitution" à leur retour de Thaïlande, d'où ils avaient été expulsés.

Ils auront "obligation de se présenter" devant un juge, a poursuivi l'avocate, sans préciser quand pourrait avoir lieu l'audience.

Nastia Rybka, de son vrai nom Anastasia Vachoukevitch, avait été arrêtée à son retour de Thaïlande, d'où elle avait été expulsée après passé près d'un an en prison pour avoir donné des cours de "formation sexuelle".

Elle avait été interpellée jeudi dernier à Moscou alors qu'elle était en transit pour Minsk, la capitale du Bélarus.

"Nastia Rybka" s'était fait connaître quand elle avait assuré être mêlée à un scandale politique avec le magnat russe de l'aluminium Oleg Deripaska, proche de l'ex-directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort.

La jeune femme avait affirmé être en possession des "pièces manquantes du puzzle" sur l'aide que le Kremlin aurait apportée à Donald Trump pendant sa campagne électorale en 2016.

Son avocat, Dmitri Zatsarinski, a publié sur sa page Instagram une vidéo où on le voit avec Anastasia Vachoukevitch dans une voiture. "Nastia Rybka est libre. Nous rentrons à la maison", a-t-il écrit.

Au cours d'une audience samedi, pendant laquelle sa détention avait été prolongée de trois jours, elle avait assuré ne vouloir "en aucune façon compromettre Oleg Deripaska". "J'en ai assez", avait-t-elle ajouté.

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