Affaire Grégory : Marcel Jacob autorisé par la justice à rentrer chez lui

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 20 décembre 2017 - 19:25
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Marcel Jacob (d), le visage caché par sa capuche de blouson, arrive à la cour d'appel de Dijon, acco
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© PHILIPPE DESMAZES / AFP
Marcel Jacob va pouvoir rentrer chez lui.
© PHILIPPE DESMAZES / AFP

Un mois après sa femme Jacqueline, autorisée par la justice à réintégrer le domicile conjugal dans les Vosges, Marcel Jacob, mis en examen avec son épouse pour le rapt mortel de leur petit-neveu Grégory en 1984, a été autorisé mercredi 20 par la justice à rentrer chez lui. "Les autres obligations du contrôle judiciaire sont maintenues", a indiqué à l'AFP le procureur général de Dijon Jean-Jacques Bosc. Marcel Jacob, 72 ans, avait été longuement entendu début décembre par la juge d'instruction en charge du dossier, Claire Barbier, à laquelle son avocat a fourni de nouveaux témoignages attestant, selon lui, de son alibi.

"Le 16 octobre 1984, il était en compagnie de son épouse à son usine de 13 heures à 21 heures, j'ai donné de nouveaux éléments qui le confirment", avait alors martelé le conseil, disant espérer "que le couple Jacob fêtera Noël en famille".

L'interrogatoire avait lieu un peu plus de deux semaines après celui de sa femme. Les deux époux sont soupçonnés d'avoir été des "corbeaux" dans une affaire qui foisonne de lettres anonymes, et d'être impliqués dans le rapt suivi de la mort de Grégory, dans le cadre d'un "acte collectif" qu'ils contestent. Mis en examen et brièvement écroués il y a six mois, ils avaient été placés sous un strict contrôle judiciaire, avec obligation de résider séparément et loin de leur domicile d'Aumontzey, dans les Vosges.

Le 20 novembre, trois jours après avoir été entendue par la juge, Jacqueline Jacob, 73 ans, avait été autorisée à rentrer chez elle par la chambre de l'instruction de Dijon, qui examine mercredi la demande de son époux. La justice a déjà soulevé la question de l'emploi du temps des Jacob le jour des faits. Dans son arrêt de 1993 innocentant Christine Villemin, la mère de Grégory, la cour d'appel de Dijon avait relevé qu'il n'existait pas "en l'état", à leur encontre, "de présomptions suffisantes pour justifier de nouvelles investigations et a fortiori une inculpation".

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