Bouches-du-Rhône : un important stock d'explosifs volé sur un site de l'armée

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RT
Publié le 07 juillet 2015 - 11:35
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Des soldats français.
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Le camp militaire cambriolé sert de stockage pour les opérations en Afrique (photo d'illustration).
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Entre 150 et 200 détonateurs, une dizaine de pains de plastic et une quarantaine de grenades ont été dérobés dans un dépôt de l’armée de terre à Miramas, dans les Bouches-du-Rhône, selon les premières estimations des enquêteurs. L'affaire, très sensible, a été signalée au plus haut sommet de l'Etat.

Les malfaiteurs ont en leur possession de quoi commettre un grave attentat. Entre 150 et 200 détonateurs, une dizaine de pains de plastic et une quarantaine de grenades ont été dérobés dans un dépôt de l’armée de terre à Miramas dans les Bouches-du-Rhône. "Et il ne s'agit là que de premières estimations qui restent à confirmer: l'inventaire était toujours en cours, lundi soir sur place", révèle Europe-1. On ignore également la date exacte du forfait. S’il pourrait bien avoir eu lieu dans la nuit de dimanche 5 à lundi 6, cela reste encore à confirmer. Tout comme les motivations des cambrioleurs.

L’établissement servant de lieu de stockage de munitions pour les opérations de l’Armée de terre en Afrique, les enquêteurs envisagent avec crainte la piste du terrorisme. Ainsi, comme l’a expliqué Frédéric Vigouroux, le maire de Miramas, à France Bleu Provence, "tous les services de l’Etat sont sur les charbons ardents": la gendarmerie est chargée de l’enquête et l’affaire a été signalée au plus haut sommet de l’Etat.  

Le site, qui s’étend sur près de 250 hectares, est constitué de plusieurs bâtiments "isolés les uns des autres par mesure de sécurité", explique Europe-1. Frédéric Vigouroux s’est, sur France Bleu, dit très inquiet et surpris du cambriolage, l’établissement étant "pourtant très verrouillé, très surveillé" par 200 militaires pendant la journée. Mais seuls quelques gardiens sont présents pendant la nuit et il n'existerait par ailleurs aucun dispositif de vidéosurveillance. Les malfaiteurs, qui auraient forcé neuf bâtiments, se seraient donc contenté de cisailler deux rangées de grillages pour s’emparer de leur butin.

 

 

 


 

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