Le footballeur Souleymane Diawara en détention provisoire

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VL
Publié le 10 avril 2015 - 17:46
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Souleymane Diawara
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©Bebert Bruno/Sipa
En ayant voulu se faire justice lui-même Souleymane Diawara aurait enfreint la loi.
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Le footballeur de l'OGC Nice Souleymane Diawara a été mis en examen et placé en détention provisoire jeudi 9, à Marseille. Il est mis en cause pour des faits d'extorsion. Ayant été lui-même l'objet d'une escroquerie, il aurait demandé à des proches de récupérer son dû.

Dans cette affaire, Souleymane Diawara risque plus qu'un carton rouge. Le footballeur de 36 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire jeudi 9, à la prison des Beaumettes de Marseille. Le défenseur de l'OGC Nice est mis en cause dans une affaire d'extorsion de fonds et tentative d'extorsion de fonds. Il avait été placé en garde à vue mardi soir dans le cadre d'une enquête menée par un juge d'instruction de Digne-les-Bains (Alpes-de-Haute-Provence).

Souleymane Diawara aurait voulu se faire justice lui-même après avoir été victime d'une tentative d'escroquerie. Selon son avocat, Me Grégory Bensadoun, il avait accepté de remettre une somme d'argent à un "pseudo-garagiste" contre une voiture. Mais après deux ans il n'avait toujours "pas vu l’ombre d’un pneu ou d’un rétroviseur". Il n'était donc "pas très content".

Le footballeur aurait insisté à plusieurs reprises pour obtenir son dû ou, à défaut, être remboursé. Mais en guise de paiement, le garagiste aurait essayé de lui donner une voiture volée, une Porsche Cayenne. Souleymane Diawara, "préoccupé par sa carrière de sportif", aurait délégué à des membres de sa famille le soin "d'avoir une explication" directement avec le garagiste.

Les charges d'extorsion supposent qu'il y aurait eu "violence, menace de violences ou contrainte". Mais Me Bensadoun assure qu'il n'y avait dans ce dossier "pas le moindre racket, pas la moindre violence ou la moindre arme". Ce qui rend pour lui "surréaliste" que son client ait été mis en détention provisoire, une mesure que "rien ne justifiait". Il a déposé un référé-liberté pour obtenir la remise en liberté rapide de son client.

L'extorsion ou la complicité d'extorsion de fonds sont punis au maximum de sept ans d'emprisonnement et de 100.000 euros d'amende.

 

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