Seine-et-Marne : un homme abattu lors d'une fusillade avec la police

Lors d'une fusillade avec la police, mercredi 7 au soir à Crégy-lès-Meaux (Seine-et-Marne), un homme âgé d'une soixantaine d'année a été tué. Il aurait fait feu sur les forces de l'ordre vraisemblablement sans aucune raison apparente.

La fusillade a fait un mort. Un homme a été tué mercredi 7 au soir dans un échange de tirs avec la police à Crégy-lès-Meaux (Seine-et-Marne). Selon Christophe Gonzalez du syndicat de police Alliance de Seine-et-Marne, qui s'est rendu sur place peu après la fusillade, les faits se sont déroulés vers 20h30 suite à l'intervention des forces de l'ordre. D'après Le Parisien, ce sont des gens du voyage, qui s’étaient installés dans la journée sur un terrain voisin qui ont alerté la police en fin d’après-midi, déclarant qu'un homme leur tirait dessus.

A l'arrivée de la police, un homme est sorti d'un bungalow et a fait feu, vraisemblablement sans aucune raison. De là, les policiers ont riposté et l'ont blessé mortellement. Touché par balles, le tireur, âgé d'une soixantaine d'années et connu comme étant un marginal, n'a pu être sauvé malgré l'arrivée rapide des secours. Quelques heures après l'échange de tirs, Gérard Chomont, le maire PS de Crégy-lès-Meaux est arrivé sur les lieux, sous le choc. "Les pompiers m'ont signalé qu'il y avait eu des coups feu", a-t-il raconté avant de confier que "c'est la première fois que quelqu'un est tué de la sorte" dans sa commune. Pour le moment, ni le parquet ni la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) n'a souhaité commenter l'affaire.

Ce nouveau drame intervient quelques jours seulement après la fusillade en Seine-Saint-Denis où un policier, qui se trouve actuellement dans un état grave, a là encore été pris pour cible. Un fonctionnaire de la Brigade anti-criminalité (BAC) a ainsi été grièvement blessé au cou lors d'une fusillade, lundi 5 à l'île-Saint-Denis. Les échanges de coups de feu ont eu lieu au terme d'une course-poursuite suite à un braquage.

Son agresseur, mort au cours de l'affrontement était en cavale et de surcroît faisait l'objet d'une fiche S de la part des services de renseignement pour s'être radicalisé en prison. Multirécidiviste, son casier judiciaire faisait état de 28 mentions.