La Banque de France abaisse sa prévision de croissance du 2e trimestre
La Banque de France a revu mercredi à la baisse sa prévision de croissance de l'économie française pour le deuxième trimestre, à 0,2% contre 0,3% anticipé auparavant.
L'institution se base sur son enquête mensuelle auprès des chefs d'entreprises, qui anticipent en juin une légère baisse d'activité dans l'industrie et le bâtiment.
En mai, la production industrielle a continué de progresser, surtout dans le secteur des équipements, tandis que ceux de l'automobile et de la chimie ont été "en retrait".
Les activités de service ont quant à elle fortement augmenté, à l'exception de celles de l'hébergement-restauration et des transports. Le secteur du bâtiment, enfin, a observé un rebond, aussi bien dans le gros que le second oeuvre.
Selon la Banque de France, l'économie française ne devrait donc pas pâtir de façon importante de la grève et des blocages liés à la loi travail.
"Toutes les analyses s'accordent sur le fait que les grèves-nous ne savons pas quand elles finiront, mais elles finiront un jour-n'auront pas d'effet significatif sur la croissance", a rappelé mercredi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.
Selon lui, l'impact macroéconomique devrait être compris entre 0 et 0,1 point de croissance, "probablement plutôt zéro". "L'économie française a enregistré de bons résultats", a-t-il ajouté, lors d'un discours devant l'Institut allemand pour la recherche économique (DIW), à Berlin.
Au premier trimestre, la croissance en France s'est établie à 0,6% selon l'Insee. La Banque de France tablait sur une hausse du produit intérieur brut de 0,3%.
Pour l'ensemble de l'année, l'institution prévoit une croissance de 1,4% au moins, tandis que le gouvernement anticipe une hausse du PIB de 1,5%.
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