COVID-19. De Nietzsche à Spinoza, une heuristique de la peur. Affaiblissement de la volonté, consternation et dictature

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Le médecin résistant, pour FranceSoir
Publié le 05 décembre 2020 - 14:47
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Terrée de peur sur son canapé
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PEXELS
Canapeur.
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"​Ma formule pour la grandeur de l’homme, c’est amor fati. Il ne faut rien demander d’autre, ni dans le passé, ni dans l’avenir, pour toute éternité. Il ne faut pas seulement supporter ce qui est nécessaire, et encore moins se le cacher  –tout idéalisme est le mensonge devant la nécessité -, il faut aussi l’aimer."
Friedrich Nietzsche, Ecce Homo

2020, Pandémie, Peur, effroi !

La précaution, érigée en principe et inscrite dans la Constitution française en 2005, visant les risques hypothétiques, et finalement le risque zéro, paraît être une évolution vertueuse de notre pays, la France, porte-étendard des droits de l’homme, attentif au bien-être et à la protection de ses citoyens. Prudence, protection, aide… qui pourrait condamner et pointer du doigt ces vertus constitutives de la morale universelle dont l’essence est « ne fais point à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse » ?

La pandémie de coronavirus a, sans conteste, propagé la peur dans notre société, rationnellement, puis, paradoxalement de manière de plus en plus irrationnelle au fur et à mesure que la connaissance sur la maladie progressait. Rappelons que la COVID-19 est une maladie le plus souvent bénigne, que les formes graves, sauf exception, sont le fait de personnes âgées, voire très âgées, présentant souvent d’autres maladies, savamment appelées « comorbidités ».

Peur… « Passion triste » ainsi que l’entendait Baruch Spinoza ? La peur, réaction physiologique à un stress ou une agression, appelant à une réaction de défense, a t-elle été salvatrice lors de cette épidémie de COVID-19, ou au contraire a t-elle fait sombrer notre société, provoquant un cataclysme pire que le mal qui l’avait engendré ? Serait t-elle une explication à la cacophonie, mensonges et contradictions édifiantes du gouvernement ?

La peur dans une réaction d’immédiateté, de fait irréfléchie, est le chemin obscur menant à l’inverse de l’effet escompté, puis au totalitarisme.

 

1. la peur s’oppose à l’élévation spirituelle. L’être humain gagne à cultiver clarté d’esprit, expérience du passé, sérénité dans le présent et confiance en l’avenir, en une foi intérieure permettant courage. Les cercles spirituels apprennent à ne pas avoir peur de la mort dont la crainte n’est autre que s’attribuer un savoir que l’on n’a pas. Force et courage ! La peur doit être surmontée.

« Le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur. » Nelson Mandela

 

2. la peur est toujours une entrave à la réflexion rationnelle permettant par une patiente analyse, factuelle, scientifique basée sur des preuves, une réaction mesurée, sage, exempte de toute précipitation.

Comprenez Nietzsche la peur reste une force d’opposition, donc intrinsèquement réactive au sens nietzschéen, et pour nous faire mieux comprendre faiblediminuant la volonté de puissance, c'est-à-dire la vie. La précaution portée à l’excès est donc une néantisation de la volonté, rendant cette dernière irrationnelle, désordonnée, inaccomplie, inefficace, et parfois contre-productive. Ainsi, tel l’avare, qui par peur de la pauvreté, thésaurise et vit … pauvrement ! , le gouvernement A EU PEUR, et, voulant lutter contre le coronavirus par des prises de décisions absurdes, a réussi à faire que la France présente l’une des plus fortes létalités mondiales. Consternant.

Au 28 novembre, 16 181 morts en Allemagne ; 52 127 en France, soit 36 000 décès en plus pour 16 millions d'habitants en moins ! 4 fois plus de morts en France qu'en Allemagne.

Rapportés au million d'habitants, les 778 décès français sont quasiment au même niveau que ceux du Brésil (789), inférieurs de 3 % seulement à ceux des Etats-Unis (803). Ne nous comparons surtout pas à la Corée du Sud (10), au Sénégal (20), au Maroc (158), à l'Allemagne (195), au Portugal (428), et même à la Suède, qui n'a jamais confiné sa population (668). Seules, l'Italie et l'Espagne, avec plus de 900 décès, font plus mal que nous. La Belgique étant hors concours, avec 1 420 décès par million d'habitants.

Voir "la vérité des faits et des chiffres".

Les exemples d’errances liées à la peur ne manquent pas. Mettons de côté les accusations de corruption et restons factuels :

* Le lendemain ou presque de la publication de l'étude du Lancet (LancetGate) sur l’hydroxychloroquine dont tous les scientifiques sérieux ont immédiatement perçu le côté frauduleux… Le ministre de la Santé Monsieur Véran interdit d’utilisation de l’hydroxychloroquine ! Peur de l’hydroxychloroquine et de ses faux effets indésirables cardiaques ! Point de véritable traitement pour les Français ! Du Doliprane ! Bilan : des milliers de morts évitables.

* Peur de ne pouvoir soigner les Français en raison de la pénurie chronique de l’offre de soin (lits d’hospitalisation, de réanimation) et de devoir faire du tri. Confinement aveugle avec ses conséquences délétères sur l’économie… et la santé ! Combien de drames indirects, économiques, sanitaires (AVC, cancers non diagnostiqués par exemple) et de morts subséquentes ? N’aurait t-on pas pu isoler les seuls patients malades et contagieux ? L’IHU de Marseille a donné au contraire le parfait exemple de ce qu’il fallait faire (diagnostiquer, soigner, isoler de manière ciblée).

* Multiplication des tests PCR, effectués à grande échelle et sur tout le monde, au bon vouloir des « patients ». Quelle en est la conséquence ? Les résultats des tests sont rendus plusieurs jours après, rendant de fait le test inutile puisqu’on n’a pas pu prendre les mesures consécutives : traitement (interdit nous en convenons) – isolement en cas de test positif. Rappelons, par ailleurs, l’inutilité de ces tests chez les patients n’ayant pas de suspicion clinique de la maladie.

La Suède qui n’a pas confiné ne s’en porte que mieux

* Peur de ne pouvoir soigner les personnes âgées en EHPAD ! Effroi, point de réflexion, non prise en compte des capacités d’hospitalisation dans les cliniques privées … ce d’autant plus rave que la situation est restée la même pour le deuxième confinement. D’aucun décide de « soigner » l’insuffisance respiratoire par un « poison respiratoire ». La poussière est discrètement passée sous le tapis. Peur ; délit, crime ? Le gouvernement a eu peur de faire du tri… la peur l’a conduit a faire du tri.

* Décision stupide de fermeture des salles de sport. Quelles en seront conséquences sanitaires quant on sait que les dites salles ne constituent pas un lieu à risque de transmission du virus et que le sport est essentiel à la santé ?

* Stupidité de la fermeture des restaurants. Les restaurateurs vous savent-ils gré des aides dérisoires accordées, aides qu’il aurait mieux valu accorder au soin dans les hôpitaux ?

 

* Irrationnel absolu du Premier ministre de l’Absurdhistan, qui ouvre les stations de sports d’hiver tout en maintenant fermées les remontées mécaniques : quelle décision ! U²ne décision qui aurait pu faire tant rire si les conséquences n’étaient si dramatiques. L’absurde dans sa plus pure essence, quand on sait qu’à cette période, la courbe épidémique sera descendue, et que le ski, sport d’extérieur par excellence, ne peut constituer un risque. Au lieu de faire du sport, confinons-nous donc pour des COVID-parties dans nos chalets confinés !

Mues par une peur, la « trouille », la crainte, toutes inscrites dans la constitution sous l’immonde terme « principe de précaution », toutes ces décisions irrationnelles et totalitaires, dans l’idéal d’une « protection absolue » se sont soldées, nous venons de le voir, telles celle de notre riche avare thésaurisant et vivant pauvrement, par l’incapacité de faire face et l'effet inverse de celui recherché. 

Méditez longuement ce que disait Spinoza dans l’Ethique…

"Enfin, si le désir d’éviter un mal futur est réduit par la peur d’un autre mal, de façon qu’on ne sache plus ce qu’on veut, alors la crainte s’appelle consternation, principalement quand l’un et l’autre maux dont on a peur sont parmi les plus grands. La consternation est la passion de celui chez qui le désir d'éviter un mal est empêché par l'étonnement où le jette le mal qu'il redoute. "

Baruch Spinoza

 

3. la peur mène à la dictature.

L’action irréfléchie mue par la peur mène aux décisions de privation de liberté pour autrui.

« L'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n'est rien de plus que l'essence actuelle de cette chose. »

Baruch Spinoza

Peur, panique, volonté de se préserver, décisions liberticides…

Le principe de précaution, par nature excessif, découlant de la peur de la mort, a conduit le gouvernement à adopter une série de mesures liberticides, décidées sans l’avis du parlement, dans l’opacité de réunions d’un « conseil de défense » non élu, véritable déni de démocratie : port généralisé du masque, confinement aveugle et généralisé, interdictions de se soigner avec certains médicaments (HCQ) au nom de fausses « rumeurs » de toxicité (les études prouvent le contraire), discussions d’une vaccination obligatoire, et d’un « passeport « COVID » afin de ne pas laisser le choix aux récalcitrants.

L’acceptation d’un risque mesuré, évalué, n’est t-il pas nécessaire à toute entreprise humaine ?

Réfléchissez sur l’opposition principe de précaution – protection excessive / restriction des libertés - dictature.

Ne serait t-il souhaitable de rechercher une harmonie mêlant sécurité et liberté, dans la sagesse d’une voie moyenne aristotélicienne ?

Le « grand style » nietzschéen est cette harmonie entre les forces réactives (précautions, peur) et les forces actives (liberté, courage, peur surmontée).

L’homme libre ne pense rien moins qu’à la mort, et sa sagesse est une méditation non de la mort, mais de la vie.

Baruch Spinoza

 

4. Où en sommes nous maintenant ? La peur règne ; une solution, le vaccin !

La peur est toujours présente. Probablement un peu de corruption.
Ceux qui critiquaient les études du professeur Raoult essaient maintenant de nous imposer un vaccin non évalué.

De qui se moque t-on ? Citoyens, réveillez-vous, sortez du troupeau ! Beeh beeh ...

Comprenez ! Aucune étude publiée n’est disponible dans les journaux scientifiques revus par des pairs. Ce qu’on sait de ces vaccins n’émane que de communications des laboratoires, d’une course marketing absolument opaque. Qui prendra le risque, pour une maladie bénigne présentant une létalité de moins de 1% de se voir injecter un vaccin dont on ne connaît que très mal les potentiels effets secondaires, qui vont se révéler (ou non) lors de sa diffusion à une population importante ?

Quid de ce vaccin totalement novateur utilisant l’ARN messager pour faire produire des protéines virales à nos cellules ? Notre système immunitaire pourrait t-il attaquer nos cellules, provoquant une maladie auto-immune aiguë  ? Quid des interactions potentielles à l’intérieur de la cellule ? Que se passera t-il si l’ARN s’intègre à notre génome au cas où une transcriptase inverse “traînerait”, à la faveur d’une infection par un retrovirus ? Gageons qu’à l’échelle d’une population cela pourrait probablement se produire. En définitive, ce type de vaccin n’a pas été sérieusement évalué. Rappelez vous que selon loi, les  concepteurs de vaccins ne seront pas tenus responsables de ces effets adverses (Article L3131-3 du Code de la santé publique).

Ces vaccins ont été développés avec une rapidité inédite, ahurissante (il faut habituellement une dizaine d’années pour concevoir un vaccin), et n’ont pas été confrontés à l’épreuve virale. Certains peuvent juger satisfaisant de voir développer des anticorps suite au vaccin ; cependant, certains anticorps ne sont pas immunisants ; certains, paradoxalement, pourraient favoriser l’infection (exemple des anticorps dits facilitateurs observés dans la dengue et l’immunité acquise ne pourrait t-elle pas faciliter l’orage immunitaire (cytokin storm) lésant les poumons ?

Il s’agit du concept de « maladie aggravée associée à la vaccination » (VAED, vaccine-associated enhanced disease

En médecine vétérinaire, certains vaccins (VRSB et coronavirus) sont contre-indiqués chez les animaux malades !

Que pourrait-il se passer si l’on vaccine sans discernement la population française ?

Dans cette situation où il conviendrait d’être raisonnablement prudent, la peur conduit à la témérité.

La République En Marche laissera dans l’histoire l’image d’un gouvernement couard, faible, réactif, influençable, à velléités totalitaires.
La lumière devra être faite sur les suspicions de corruption, notamment concernant l’utilisation du médicament remdesivir. Une république en recul et une France ruinée.

Le surhomme est loin. Décideurs, vous avez eu peur. Bientôt, vous tremblerez !

Toutes les vérités que l'on a tues deviennent venimeuses.

Friedrich Nietzsche « Ainsi parlait Zarathoustra »

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