Covid-19 : questions sur les vaccins

Auteur(s)
Gerard Maudrux pour FranceSoir
Publié le 19 janvier 2021 - 10:01
Mis à jour le 18 janvier 2021 - 17:09
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Les énormes enjeux financiers du “vaccin” , et la plainte de Me Brusa
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Covid-19 : questions sur les vaccins
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Tribune : Nous avons besoin d’un vaccin pour lutter contre la Covid-19, c’est incontestable. D’un vaccin efficace et sûr. L’année 2020 était une année bissextile et de jeux olympiques, ces derniers ont dû être annulés, mais ont été remplacés par les jeux olympiques de la vaccination. L’histoire ne retient que la médaille d’or, espérons que cela sera en bien et non en mal.

 

Sur la ligne de départ, deux concurrents « à ARN », deux concurrents « à ADN, », formés dans des écuries génétiques, et d’autres concurrents plus classiques. Une fois n’est pas coutume, 2 vainqueurs ex-aequo sur la première marche : les deux vaccins à ARN, Pfizzer et Moderna.

Des voix se sont élevées contre ces nouvelles méthodes, est-ce qu’il ne va pas y avoir des croisements d’ADN et d’ARN ? On nous affirme que non, même si le SARS-Cov-2 nous montre son caractère, commun à tous les coronavirus : sa grande facilité à mélanger ses chaînes d’ADN, vu le nombre de mutations constatées. Dont acte.

 

Maintenant, les JO, c’est devenu de notoriété publique, souffrent du dopage. En est-il de même ici. Est-ce qu’on a fait de même pour arriver les premiers ? Est-ce qu’en médecine précipitation et sécurité peuvent faire bon ménage ?

 

Pourquoi deux injections ?

Dans un billet fin décembre, je m’étais étonné de ces deux injections, pour lesquelles personne ne posait de questions. Dans les 3 jours qui ont suivi, tout le monde s’est posé la question, et l’explication que je donnais s’est vérifiée : insuffisance d’efficacité avec une injection. On a donc eu droit à une publicité mensongère, en trichant : moi je suis efficace à 98%, toi ce n’est qu’à 96%. On a raillé ces pauvres vaccins comme le chinois, qui utilise les techniques classiques éprouvées du vaccin de la grippe saisonnière, mais efficace à seulement 60%, minable comparé à nous. La réalité est donc tout autre, avec par exemple les 52% officiels après une injection pour BioNTech. Il aurait fallu dire la vérité au départ, et comparer ce qui est comparable.

 

Peut-on espacer les injections ?

Toujours pour brûler les étapes, voilà que certains veulent espacer les injections (car quand va arriver la période des secondes injections, on n’en aura pas assez pour continuer les primo-infections au même rythme). Pas de problème nous disent les gens pressés, les mêmes qui ont commandé à coup de milliards sur un simple communiqué de presse, puis organisé les campagnes avant que les autorités sanitaires n’aient les éléments pour se prononcer sur le facteur bénéfice-risques (on peut penser que ce rôle est devenu secondaire et que ces autorités devaient se contenter de valider des décisions politiques et non médicales).

 

Alors peut-on espacer ces injections sans perdre d’efficacité ? Les gens pressés disent que oui, d’autres non. Le labo n’en sait rien, se contentant de dire que l’allongement ne garantit pas un taux d’efficacité aussi élevé si la seconde injection est différée au-delà, logique, car c’est dans ces conditions qu’il a testé.

 

Mais patatras, voilà que l’Académie de médecine s’y met, et maladroitement, car son explication pour ne pas différer la seconde injection, remet dans le circuit le risque de mutations dues aux vaccins. Outre le fait que « le retard peut faire en sorte que des anticorps facilitants créés pourrait exacerber la Covid-19 », le communiqué indique aussi que « le faible niveau d’immunité (après la primo-vaccination) constituera un terrain favorable pour sélectionner l’émergence d’un ou de plusieurs variants échappant à l’immunité induite par la vaccination ». Cela a été répété par Yves Buisson rapporteur, sur France Info.

 

Qu’en est-il des mutants ?

Actuellement les mutants Anglais et d’Afrique du Sud inquiètent le monde, un troisième vient d’inquiéter le Japon, venant du Brésil. Ces mutants sont déclarés comme étant plus contagieux.

 

Première question : les vaccins sont-ils efficaces contre ces mutants ? Les laboratoires et les autorités nous disent que oui, mais le savent-ils et peuvent-ils avoir un autre discours ? Imaginez quand ils devront dire : désolés, le vaccin ne marche pas sur ce mutant. Si ce n’est pas le cas aujourd’hui, cela peut-il arriver demain ? Si les mutations ne portaient pas sur la protéine spike, je vous rassurerais, mais ce n’est pas le cas. Personne ne peut affirmer que cela ne peut arriver, avec une mutation plus importante, avec le mutant d’un mutant, tant ces mutations sont faciles, devenant de plus en plus marquées vu les petits derniers.

 

Seconde question : y a-t-il un lien entre vaccins et derniers mutants ? Le communiqué de l’Académie de médecine dit que c’est possible, et des faits me troublent. Le vaccin AstraZeneca (vaccin dit à ADN, comme Spoutnik) a été testé en phase 3, au départ dans 3 pays : 2 séries en Angleterre, une en Afrique du Sud, une au Brésil. C’est dans ces trois pays que nous avons le mutant qui nous inquiète, le même, nommé N501Y, modifiant la spike protéine, rendant l’entrée dans les cellules humaines plus facile. Coïncidence ou non ? Je n’en sais rien, mais il faudrait peut-être se pencher sur cette coïncidence. Le vaccin a ensuite été testé aux Etats Unis et au Japon, pays à surveiller.

 

Carnet rose : la famille Sars-Cov-2 a le plaisir de vous faire part de la naissance du petit dernier : E484K. Nous cela nous fait moins plaisir. Il semble que le vaccin serait moins efficace, en attendant le suivant de cette nombreuse famille. Vaccin, Sars-Cov-2, qui gagnera le sprint ?

 

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