Lydia Guirous (LR) "menacée de mort" par des "racailles communautaristes"

Lydia Guirous, l'une des porte-parole des Républicains, dénonce les "menaces de morts" et injures qu'elle reçoit de la part de "racailles communautaristes proches de l'islam radical", après la condamnation cette semaine d'un homme pour des propos haineux à son égard.

Un homme de 21 ans a été condamné mercredi 24 à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir proféré des propos haineux sur Twitter à l'encontre de la Lydia Guiroyus, porte-parole du parti Les Républicains. L'intéressée s'est satisfaite de la sanction et a tenu à dénoncer les "menaces de morts" et injures qu'elle reçoit de la part de "racailles communautaristes proches de l'islam radical" dans une tribune au Journal du Dimanche.

Elle y décrit le "déferlement de haine" dont elle est victime et également "les spécialistes de l’indignation sélective" qui ne la soutiennent pas. "Je suis une femme, jeune, d’origine maghrébine et de droite. Pour certains, c’est trop", explique-t-elle. Et d'ajouter: "J'aggrave ma situation en portant un combat sans relâche contre l'islam radical et le voile, symbole de l'asservissement des femmes", affirmant avoir dénoncé depuis 2014 "la montée de l'islamisme et du communautarisme, terreau fertile de la radicalisation".

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"Face à ce déferlement de haine, on se retrouve seule, avec sa peur", déplore-t-elle, affirmant avoir subi des insultes comme "Sale Kabyle, va manger tes morts!", "Elle mérite les caves de la Courneuve...", ou encore "Vendue aux sionistes!".

Connu des services de police pour divers délits de droit commun, le jeune homme condamné avait publié sur Twitter un message particulièrement virulent: "Je mets un billet sur la tête de celui qui fera taire cette conne de Lydia Guirous". A l'audience, il avait tenté de minimiser ses propos affirmant qu'il s'agissait de paroles en l'air, qu'il n'avait pas l'intention de s'en prendre à la femme politique. 

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