Un nouveau site anti-discriminations vise à faciliter la signalisation du racisme, du sexisme et de toute discrimination

Il y a deux mois, lors d’un entretien avec le média en ligne Brut, destiné aux jeunes, Emmanuel Macron avait reconnu l’existence de « violences policières » causées par le racisme. “Aujourd'hui, quand on a une couleur de peau qui n'est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé... On est identifié comme un facteur de problème et c'est insoutenable” reconnaissait Emmanuel Macron.

Quels que soient le motif et le type de la discrimination, la victime peut la signaler et trouver de l’aide en ligne et par téléphone

Une plateforme nationale gérée par l'État, la Défenseure des droits et des associations, était attendue pour le mois de janvier pour faciliter le signalement des discriminations.
Comme pour d'autres  types de violences, le développement d’un site en ligne permettra aux victimes de dénoncer de manière “très simple, unique et nationale.", unissant leurs efforts à ceux des associations concernées.
La plateforme https://www.antidiscriminations.fr/,  lancée le 12 février par la ministre déléguée chargée de l’égalité entre les Femmes et les Hommes, Elizabeth Moreno, apportera gratuitement une aide aux victimes de discriminations. Cette plateforme permettra à toute personne victime ou témoin d’une discrimination, quels qu’en soient le motif (handicap, origine, sexe, âge, etc.) et le domaine (emploi, logement, accès à la santé, éducation, etc.) de contacter directement et en toute confidentialité les équipes juridiques du Défenseur des droits. Les personnes victimes de discrimination pourront aussi être orientées directement vers l’association la plus proche.
Un numéro de téléphone - le 39 28 (de 9h à 18h, prix d’un appel local), a été aussi créé, et il est joignable par tchat (de 9h à 18h) et accessible aux personnes sourdes et malentendantes.