Après un test ADN erroné, elle se fait retirer les seins, les ovaires et l'utérus

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La rédaction de France-Soir
Publié le 16 novembre 2018 - 18:20
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Une jeune femme a subi une ablation des seins, des ovaires et de l'utérus avant que les médecins ne s'aperçoivent que le test ADN qu'elle avait fait était erroné.
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Une jeune américaine de 36 ans s'est fait retirer seins, ovaires et utérus après avoir découvert via un test ADN qu'elle était porteuse du gêne du cancer. L'opération est irrévocable et elle a appris plus tard que le test ADN qu'elle a subi était erroné.

Pas de retour en arrière possible. Une jeune américaine de 36 ans a "suivi l'exemple d'Angelina Jolie" et s'est fait retirer les seins mais aussi les ovaires et l'utérus à titre préventif. Elle espérait ainsi ne pas développer de cancer.

C'est l'émission Complément d'enquête qui révélait jeudi 15 sur France 2 cette tragique histoire. Elisha, une jeune femme de 36 ans vivant dans le New Hamshire, fait un test ADN suite aux révélations de l'actrice Angelina Jolie en 2013.

La star indiquait avoir subi une ablation des seins. "Je suis porteuse du mauvais gène BRCA1, qui augmente considérablement mon risque de développer un cancer du sein et des ovaires", expliquait celle qui a hérité ce gène de sa mère, morte d'un cancer du sein à l'âge de 56 ans.

Elisha aussi a perdu sa mère à cause de ce même cancer et décide, comme de très nombreux autres américains à ce moment, de faire un test ADN en libre accès.

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Et le verdict tombe: elle est bien porteuse de ce fameux gène. Son médecin lui préconise alors de subir des ablations d'organes préventives, ce qu'elle accepte après réflexion. En 2016, à quelques mois d'intervalle, elle se fait retirer les seins, les ovaires et l'utérus. Elle voulait alors éviter à tout prix ce que sa mère avait vécu: "la chimio, la radiothérapie...".

"J'ai été mutilée, massacrée", a confié celle qui a maintenant beaucoup de mal à accepter son corps. Mais son épreuve n'est pas finie.

Quelques semaines après les opérations un second médecin lui conseille de faire vérifier le test ADN et elle s'exécute. Elle va alors apprendre que le test réalisé plus tôt était erroné et qu'elle n'était absolument pas porteuse du gène BRCA1.

"On ne peut pas réparer. On ne peut pas me rendre mes organes", explique-t-elle face à la caméra, en larmes.

Selon l'émission, les révélations d'Angelina Jolie en 2013 ont eu un impact sans précédent sur la vente de tests ADN en libre service outre-Atlantique. Près de 15 millions de particuliers auraient déjà eu recours à ce genre de test, dont la fiabilité n'est pas toujours au rendez-vous.

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