Charlie Hebdo: un policier chargé la protection de Riss soupçonné de radicalisation


L'individu avait consulté des sites de propagande islamique selon la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Un policier affecté au prestigieux Service de la protection (SDLP), en charge de la protection des personnalités politiques et des personnes menacées, a été écarté et désarmé.
Selon BFMTV, qui révèle l'information, la fonctionnaire était en charge de la protection du directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, Laurent Sourisseau dit Riss, il y a encore un mois. Il a donc été retiré de ce service suite à l'avis défavorable émis à son sujet par les hommes du renseignement intérieur. Selon une source proche de la DGSI, sa consultation de sites proche de l'islam radical était jugée "anormale" et "incompatible avec la protection rapprochée de personnalités". Le policier est en effet soupçonné de s'être radicalisé, certains de ses collègues ont signalé des comportements et des fréquentations "inquiétants".
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Le policier a par le passé assuré la protection de l’imam de Drancy, Hassen Chalgoum. Les éléments troublants le concernant ont été découvert alors que le nouveau patron du SDLP, Frédéric Auréal a mis en place une procédure régulière de vérification des habilitations de ses effectifs. La DGSI ayant émis un avis défavorable au sujet de l'individu, la Direction générale de la police nationale (DGPN) a choisi de mettre à l'écart ce fonctionnaire de confession musulmane.
Le policier, en poste depuis une dizaine d'années, a fait part de son intention de contester la décision.
Voir:
Vigipirate: le Service de la protection "sur le point de craquer"
Un jeune migrant en garde à vue pour apologie du terrorisme
Attentats de janvier 2015: il y a 3 ans, la tuerie de "Charlie Hebdo" (diaporama)
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