Explosion dans la raffinerie Total du Havre : cinq blessés

Quatre personnes ont été légèrement blessées et une cinquième plus grièvement lundi lors d'une explosion provoqué par l'enflamment d'une fuite de gaz dans la raffinerie Total de Gonfreville-l'Orcher, près du Havre. Selon l'entreprise, l'incident ne présenterait aucun risque pour le site ou pour ses alentours.

Une explosion au sein d'une raffinerie Total a fait cinq blessés, lundi 24. Il n'y aurait cependant pas de risque que le sinistre, qui n'avait toujours pas été totalement maîtrisé ce mardi 25 au matin, s'étende aux alentours selon le groupe pétrolier.

L'incident a eu lieu à la raffinerie de Gonfreville-l'Orcher située près du Havre (Seine-Maritime) et considérée comme la plus importante de France de par sa capacité de production. Selon Total, il s'est produit durant une réparation, aux alentours de 16h30: "une fuite enflammée s'est déclarée lors d'une intervention de maintenance programmée sur un compresseur de la raffinerie", a fait savoir l'entreprise dans un communiqué.

Parmis les cinq personnes blessées se trouve un salarié de Total et quatre travaillant pour un de ses sous-traitant, Ponticelli. Ces cinq blessés "ont été rapidement prises en charge par notre service médical", assure le groupe. Quatre d'entre eux ne souffriraient que de blessures légères et auraient ainsi pu rentrer chez eux sans avoir besoin d'être hospitalisés.

Le cinquième blessé à quant à lui dû être pris en charge par le SAMU et évacué vers l'hôpital "pour des soins complémentaires et devrait sortir dans la soirée", assure Total. Mais selon un responsable syndical (CGT), cette dernière victime serait dans un état "grave". Mais l'industriel a affirmé ce mardi matin que la cinquième victime avait-elle aussi pu retrouver son domicile. 

Quant au sinistre en lui-même, "les moyens d’intervention internes ont été immédiatement mobilisés et une intervention est en cours pour stopper la fuite. (...) Il n’y a pas de risque d’extension, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du site", a précisé Total lundi après-midi.  Les pompiers auraient décidé de ne pas éteindre immédiatement l'incendie, celui-ci étant encore alimenté par la fuite. L'éteindre aurait en effet risqué de créer une accumulation de gaz au moins aussi dangereuse. Le problème devait être réglé dans la nuit, mais selon un nouveau communiqué de Total publié dans la matinée, "Les interventions (étaient) toujours en cours et devraient se poursuivre encore quelques heures avant résorption complète de la fuite" celle-ci ayant été "notablement" réduite.