Plans à trois et films pornos en famille : le père avait peur que son fils soit gay

Un homme, aujourd'hui adulte, a témoigné des abus qu'il a subi dans son enfance pour la première fois dimanche. Dès l'âge de 11 ans, ce Britannique a été abusé sexuellement par son père et sa belle-mère. Il était forcé à regarder des films pornographiques et à avoir des relations sexuelles avec eux.

Il a décidé de sortir de l'anonymat et de parler de son enfance "volée" par son père. Daniel Dowling, un Britannique aujourd'hui âgé de 36 ans, a témoigné des violences sexuelles qu'il a subies durant son enfance.

Alors qu'il était un petit garçon heureux, tout à basculé alors qu'il avait seulement 11 ans. Dimanche 25 il a expliqué qu'un après-midi alors qu'il jouait à un jeu de société avec son père et sa belle-mère, il avait été forcé d'embrasser sa poitrine.

"Papa m'encourageait à le faire alors j'ai cru que c'était normal", a-t-il expliqué dans les colonnes de médias anglo-saxons. "Je crois que c'était un test sur comment je réagirais parce que les relations sexuelles ont commencé après ça".

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Et pendant trois ans, le petit a été abusé à de multiples reprises. Il était forcé à participer aux ébats de ses parents. En famille et dans le lit, ils regardaient aussi des films pornographiques. Le père illustrait ensuite en pratique ce qu'ils voyaient à l'écran avec l'aide de sa compagne.

Les faits ont duré trois ans, le temps de la relation entre les deux adultes. Ils se sont en effet séparés lorsque la belle-mère a dévoilé au père qu'elle avait eu une relation sexuelle avec son fils quelques heures avant d'en avoir eu une avec… son grand-père.

Pourtant, l'horreur ne s'est pas arrêtée là pour Daniel Dowling qui a alors déménagé avec son père dans le Dorset. Il a alors été la cible d'un autre pédophile. La police est intervenue et les enquêteurs ont découvert des photos de l'adolescent, complètement nu.

Celui qui n'avait jamais dévoilé les détails de son enfance a alors commencé à s'ouvrir à un psychologue. Mais ses accusations n'ont pas été entendues et à l'époque, son père avait expliqué que son fils était un menteur à la "recherche d'attention".

Seul et désespéré, Daniel Dowling a tenté de se suicider en vain peu après. Finalement, en 2015 il décide d'enregistrer une conversation avec son père, à son insu bien sûr.

Là, le patriarche évoquait les horreurs qu'il avait fait subir à son fils, permettant à ce dernier de porter plainte. Le procès du père et de la belle-mère a finalement eu lieu en mai dernier, et ils ont été reconnus coupables.

Le père de famille a avoué les faits et les a même expliqué. De peur que son fils ne devienne gay, il aurait voulu le "diriger dans la bonne direction". Il voulait ainsi lui apprendre à faire l'amour avec des femmes.

Daniel Dowling est aujourd'hui homosexuel mais a toujours de grosses difficultés à appréhender des relations intimes. Il peine à passer au-delà de son traumatisme et a coupé les ponts avec son père. Il encourage maintenant les victimes de violences sexuelles à s'exprimer, même longtemps après les faits et malgré son premier témoignage qui n'a pas été écouté.

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