Bourse de Paris : clôture en légère hausse ce vendredi 17 juin 2016

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 17 juin 2016 - 21:48
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Toujours inquiétée par le référendum britannique sur le Brexit, la Bourse de Paris a fini la séance de ce vendredi en légère hausse.
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Toujours inquiétée par le référendum britannique sur le Brexit, la Bourse de Paris a fini la séance de ce vendredi en légère hausse. L'indice CAC 40 a pris 40,82 points à 4.193,83 points, dans un volume d'échanges soutenu de 5,5 milliards d'euros.

La Bourse de Paris a redressé la tête ce vendredi 17 (+0,98%), mais sans cesser pour autant de s'inquiéter au sujet du référendum britannique dont la campagne a été endeuillée par le meurtre d'une députée pro-européenne. L'indice CAC 40 a pris 40,82 points à 4.193,83 points, dans un volume d'échanges soutenu de 5,5 milliards d'euros. La veille, il avait cédé 0,45%.

Sur l'ensemble de la semaine écoulée, la cote parisienne a souffert, cédant 2,62%. Ses pertes depuis le début de l'année atteignent 9,56%. Sur les autres places européennes, la Bourse de Francfort a gagné 0,85% et celle de Londres 1,19%. Par ailleurs l'Eurostoxx a pris 1,06%.

"Après avoir beaucoup baissé, le marché a connu aujourd'hui une phase de respiration", a expliqué Alexandre Baradez, un analyste de IG France. "Mais il reste nerveux et marqué par des inquiétudes au sujet du référendum britannique qui est sa principale source de préoccupation", a-t-il ajouté en estimant que la "volatilité va sans doute être très élevée jusqu'au vote". "Au lendemain d’un assassinat politique en Grande-Bretagne (...) le référendum britannique est dans tous les esprits", a aussi souligné John Plassard, directeur-adjoint de Mirabaud Securities.

A moins d'une semaine du vote britannique, la campagne du référendum sur le Brexit (British-exit, ndlr) est en suspens, dans un pays sidéré par le meurtre jeudi de la députée Joe Cox. Alors que le meurtrier aurait crié "Britain first" ("La Grande-Bretagne d'abord"), les médias s'interrogeaient sur son mobile.

Selon M. Baradez, la volatilité a en outre été exarcerbée vendredi par l'expiration simultanée de plusieurs types de contrats et options, pour une séance dite des "quatre sorcières". Ces séances se traduisent généralement d'importants volumes de transactions et une certaine instabilité.

Les déclarations accommodantes d'un responsable de la Réserve fédérale américaine, James Bullard, à contre-courant de ses propos habituels ont également "surpris et du coup inquiété les investisseurs" sur la vigueur de la croissance américaine, a également relevé M. Baradez.

L'agenda macroéconomique était par ailleurs clairsemé en cette fin de semaine, en dehors des mises en chantier de logements en mai aux États-Unis qui ont reculé moins que prévu, avec un impact très limité sur la cote.

Du côté des valeurs, le secteur bancaire a regagné du terrain après des séances difficiles: Société Générale a pris 6,57% à 32,87 euros, BNP Paribas 3,82% à 43,45 euros et Crédit Agricole 4,78% à 8,05 euros.

Le secteur pétrolier et parapétrolier est aussi reparti de l'avant, à l'instar des prix du brut : CGG a gagné 6,67% à 0,64 euros, Maurel et Prom 4,59% à 2,96 euros et Vallourec 7,91% à 3,29 euros.

ArcelorMittal a aussi grimpé de 2,77% à 4,57 euros. L'aciériste "s'apprête à se séparer de deux de ses filiales" dans les activités d'aval, Solustil et WireSolutions, qui emploient environ 1.400 personnes, selon Le Figaro.

Numericable-SFR (-0,41% à 24,45 euros) et Bouygues Telecom (filiale de Bouygues +0,99% à 26,56 euros) ont signé un accord qui confirme la fin progressive de l'itinérance de SFR sur le réseau 4G de son concurrent à la fin 2018.

Air France-KLM est monté de 1,39% à 6,22 euros alors que les pilotes d'Air France sont de nouveau appelés à faire grève du 24 au 27 juin inclus pour défendre l'emploi et leurs rémunérations par leurs syndicats.

Altran (+5,39% à 12,42 euros) a profité de l'accord pour l'acquisition de la société américaine Synapse qui lui permet de se renforcer aux États-Unis et dans le développement de produits pour le grand public.

Theradiag a décollé de 3,98% à 2,35 euros, bénéficiant de l'annonce du lancement commercial aux États-Unis de quatre premiers tests de sa gamme Lisa Tracker destinée à la surveillance de biothérapies.

 

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