Infirmière disparue dans le Tarn : garde à vue prolongée pour le mari et deux proches

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Par AFP - Toulouse
Publié le 17 juin 2021 - 12:50
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Cédric Jubillar le 12 juin 2021 lors d'une marche blanche organisée à Albi en souvenir de son épouse
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© Fred SCHEIBER / AFP/Archives
Cédric Jubillar le 12 juin 2021 lors d'une marche blanche organisée à Albi en souvenir de son épouse
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Le mari de Delphine Jubillar, infirmière et mère de famille de 33 ans disparue dans le Tarn depuis six mois, restera en garde à vue jusqu'à vendredi avec sa mère et son beau-père, a indiqué jeudi le procureur de Toulouse.

Les gardes à vue "ont été prolongées pour une durée de 24h00 (soit jusqu'à vendredi, ndlr) par les magistrats instructeurs. Les auditions et actes se poursuivent avec l’assistance des avocats" des gardés à vue, a ajouté Dominique Alzeari.

Un point presse est prévu vendredi "dans la journée", a-t-il confirmé.

Ils sont interrogés depuis mercredi sur des incohérences dans le récit donné par le mari sur la disparition de la jeune femme à Cagnac-les-Mines, près d'Albi, dans la nuit du 15 au 16 décembre.

Selon la version du mari, Delphine Jubillar est sortie de la maison le 15 décembre vers 23H00 pour promener leurs deux chiens, en plein couvre-feu, vêtue d'une doudoune blanche et avec son téléphone portable. Les chiens seraient revenus à la maison sans elle, selon le mari.

Réveillé vers 04H00 par les pleurs de leur fille, Cédric Jubillar se serait alors rendu compte de l'absence de son épouse et aurait téléphoné à des amies de cette dernière habitant le village, pensant qu'elle pouvait se trouver chez l'une d'elles. Il a ensuite appelé la police.

Mais selon des informations de presse, Delphine Jubillar aurait envoyé à un "confident" le soir du 15 décembre peu avant 23h00 une photo d'elle en tenue de nuit avant d'aller se coucher.

Intérimaire d'une trentaine d'années, Cédric Jubillar a toujours clamé son innocence, mettant en avant une possible "disparition volontaire" de son épouse avec qui il était en instance de divorce. Il avait été entendu fin avril pendant une heure trente en "qualité de partie civile", donc de victime, par les juges d'instruction.

Il avait participé fin décembre à une battue citoyenne réunissant un millier de personnes puis de nouveau samedi à Albi à une marche blanche réunissant 80 proches et collègues en honneur de la jeune femme.

Le procureur de Toulouse Dominique Alzeari a souligné mercredi le travail des gendarmes de la Section de recherche de Toulouse qui ont mené "six mois d'enquête intense, des investigations multiples et complexes".

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