Couacs au bac : "Il y a toujours un maillon qui craque" (Blanquer)

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Par AFP
Publié le 23 juin 2017 - 11:54
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Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer à l'Elysée le 14 juin 2017
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© Patrick KOVARIK / AFP/Archives
Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer à l'Elysée le 14 juin 2017
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Après plusieurs couacs aux épreuves du baccalauréat dont les épreuves se sont terminées jeudi, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a expliqué vendredi qu'"il y a toujours un maillon qui craque" avec un examen de cette "taille".

"Chaque année on voit bien que c'est difficile de ne commettre aucune erreur du fait de l'ampleur de l'épreuve, c'est une des raisons pour lesquelles on réfléchit à une réforme du bac", a-t-il déclaré sur France 2.

Rappelant que "le bac, ça concerne plus de 700.000 élèves" et "des centaines d'épreuves", il a toutefois souligné que cette année il n'y avait que "six utilisations de sujets de secours" contre onze l'année dernière.

"Le baccalauréat, c'est très important il ne faut pas le négliger, d'une certaine façon c'est la dernière institution nationale depuis la disparition du service militaire, et en même temps, on doit lui redonner un sens, lui faire vivre une sorte de nouveau souffle", a-t-il estimé.

Cela peut, selon le ministre, "consister à le reconcentrer pour montrer l'excellence des élèves dans les domaines qu'ils se choisissent" et "en même temps montrer qu'il est finalement la voie d'accès à l'enseignement supérieur". "Il faut dès la seconde et même avant, avoir un chemin plus continu, le bac étant une étape dans ce chemin continu" vers les études supérieures, marquées en France par un grand taux d'échec, a rappelé le ministre.

Jeudi, le secrétaire général du premier syndicat des chefs d'établissements Philippe Tournier, avait lancé une charge au vitriol contre le baccalauréat qui, selon lui, sous sa forme actuelle, "ne sert à rien".

Interrogé par ailleurs sur la promesse d'Emmanuel Macron d'interdire les téléphones portables au collège, le ministre de l'Education a plaidé pour la prise de "mesures pratiques".

"Vous voyez par exemple: avant d'entrer en Conseil des ministres, il y a un casier, on met son téléphone portable et après, on rentre en Conseil des ministres. De sorte que l'on n'est pas interrompu. Ce qui est possible en Conseil des ministres doit être possible en classe", a-t-il souligné, sans évoquer une interdiction pure et simple.

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