Accident vasculaire cérébral - Un tiers des Français n'aurait pas le bon réflexe aux premiers symptômes: appeler le "15"


Cette atteinte tue chaque année 30.000 personnes et est même la première cause de mortalité chez les femmes (la troisième chez les hommes), et pourtant de nombreux Français ignorent encore quoi faire quand elle survient. Selon un sondage Odoxoa réalisé pour le compte de la Fondation sur la recherche contre les AVC, 35% des personnes interrogées n'ont pas le bon réflexe quand un proche ou elle-même est victime d'un accident vasculaire cérébral.
Et ce "bon geste" en question est simple, clair et ne souffre d'aucune exception: quand les premiers symptômes apparaissent, il faut appeler le "15", le numéro des urgences médicales. En effet, c'est ce service qui est le mieux adapté lorsque les premiers signes de l'attaque se manifestent, à savoir une déformation de la bouche, une difficulté soudaine d'élocution, ou un trouble inattendu de la motricité. C'est en effet les premiers symptômes du problème d'irrigation de la zone cérébrale indiquant qu'un AVC est en train de se produire.
Or, les traitements contre l'AVC sont en réalité bien connus et efficaces. Ils nécessitent seulement une contrainte primordiale: être administrés dès le début de l'attaque, quand les dommages sont modérés et pas encore irrémédiables. Les urgences médicales sont les mieux placées pour les administrer dans les délais les plus brefs, d'où l'importance du "15".
Or, 24% des Français appellent plutôt les pompiers, qui ne sont pourtant pas le service d'urgence le mieux armé face à un début d'AVC. Et 10% expliquent qu'ils iraient aux urgences, 1%... ne feraient rien, en attendant de voir comment les choses évoluent. La pire des réponses, l'AVC non traités étant au mieux handicapant à vie, au pire mortel. Chaque année, près de150.000 personnes sont victimes d'un AVC en France.
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