Grève SNCF – Info trafic : Risques de retards et annulations vendredi 23
Les perturbations ont été très importantes sur les lignes ferroviaires dans la matinée du jeudi 22 et se poursuivront tout au long de la journée. Certaines lignes régionales n'affichent même purement et simplement aucun train.
Le préavis de grève déposé par la SNCF s'arrête officiellement vendredi 23 à 8h du matin. L'ensemble des perturbations annoncées dans la journée ne couvrent que la journée du 22 mars. Les salariés pourront-ils se rendre à leur travail ou vont-ils devoir anticiper leur week-end?
Officiellement, il n'y aura aucun problème de circulation lié au mouvement social sur les trains du matin. Contacté par France-Soir, la SNCF confirme en effet que "le trafic sera normal". Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y aura pas des problèmes liés au mouvement massif de la vielle. "Il pourrait y avoir des retards, voire des annulations. En effet la remise en service nécessite de repositionner du matériel et des hommes, ce qui peut occasionner des problèmes".
"On essaie d'anticiper" assure la compagnie ferroviaire qui promet de publier les annonces des éventuels retards et annulations si elles sont connues d'ici la fin de la journée.
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Pas grève vendredi donc, mais pas forcément votre train non plus. Une intersyndicale des cheminots CGT, Unsa, SUD et CFDT appelle à manifester ce jeudi 22 à Paris. Outre un préavis de grève pour la journée, mais qui a débuté dès mercredi soir 19h et s'achèvera vendredi matin à 8h, les centrales ont prévu de mobiliser leurs troupes pendant un total de 36 jours d'action s'étalant sur les trois prochains mois. Ce jeudi lancera ainsi un mouvement "dur" appelé à se prolonger jusqu'à fin juin et englobant la totalité des vacances de printemps ainsi que des ponts de mai.
"Quand on est attaqué, on se défend", a prévenu Philippe Martinez. Le leader de la CGT ainsi que ceux des autres syndicats représentatifs de la SNCF dénoncent le projet de réforme de l'opérateur ferroviaire français en forme de "casse" du service public et de l'entreprise en elle-même. Une mesure notamment cristallise la colère: "Il faudra qu'on m'explique en quoi le statut des cheminots est la cause des problèmes et des incidents que rencontrent bon nombre aujourd'hui de voyageurs", a dénoncé Philippe Martinez. Tout en appelant l'Etat à "s'attaquer au fond des problèmes de la SNCF" plutôt qu'aux travailleurs.
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