Benalla : pour Darmanin, c'est l'opposition qui restera marquée par le scandale

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La rédaction de France-Soir
Publié le 03 août 2018 - 17:01
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Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin (D) et le directeur général des finances publiques Bruno Parent à la Direction Générale des Finances publiques (DGFIP), à Pantin, près de Paris, le 29 m
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© ERIC PIERMONT / AFP/Archives
Gérald Darmanin estime que c'est l’opposition qui subira à terme le scandale Benalla.
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Ce vendredi à l'antenne de RTL, le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a évoqué l'affaire Benalla. Il assure que l'opposition restera affectée par ce scandale qui vise pourtant l'Elysée.

Il était invité principalement pour parler de finances publiques –et notamment des perspectives dégradées pour le chiffre de la croissance française en 2018– mais l'échange a fini par dériver, sans surprise, sur l'affaire Benalla. Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin est venu livrer son interprétation des conséquences politiques du scandale qui secoue l'exécutif depuis le 18 juillet.

Pour le ministre, pas de doute, ce n'est pas l'Elysée qui sortira comme le grand perdant de ces deux semaines de tumulte au sommet de l'Etat, mais bel et bien… l'opposition. Dans l'esprit de Gérald Darmanin, le raisonnement est imparable: "L'opposition s'est ruée sur une difficulté personnelle et a voulu en faire une affaire d'État au lieu de s'opposer sur le fond". Le fond? Des prises de position sur la fiscalité, la croissance, les politiques de sécurité, autant de sujet où le ministre juge que l'opposition n'a pas été présente préférant être, selon ses termes, dans "les délices du système" ce qui "va laisser des traces".

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Gérald Darmanin reprend aussi à son compte la critique d'une Assemblée nationale qui ne respecterait pas la séparation des pouvoirs en exigeant une audition devant l'Assemblée nationale du président de la République. Pour le transfuge des Républicains, "dans (s)on engagement gaulliste, il y avait le respect de la Ve République", qui n'aurait pas été de mise donc, dans sa vision de l'affaire. Il jure au passage qu'il n'aurait jamais voté la motion de censure à l'époque, avant 2017, où il était lui-même député Les Républicains.

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