Résultats - Législatives partielles Val-d'Oise et Territoire de Belfort : un premier tour sans surprise

Le premier tour des deux législatives partielles organisées dans le Val-d'Oise et Territoire de Belfort ont donné le même résultat qu'en juin 2017: les deux candidats invalidés sont arrivés en tête. Le tout dans un contexte de participation très faible.

Une participation famélique, et un rapport de force qui reste inchangé par rapport au scrutin de juin dernier. Le premier tour des deux élections législatives partielles qui se tenaient, l'une dans le Val-d'Oise, l'autre dans le Territoire de Belfort, n'a pas bouleversé les équilibres dimanche 28. Les deux députés invalidés sont arrivés chacun en tête.

Dans le Val-d'Oise, la candidate LREM Isabelle Muller-Quoy, invalidée car son ancien suppléant était inéligible, est arrivée en tête avec  29,28% des suffrages. Elle devance le candidat LR/UDI Antoine Savignat (23,67%).

Dans le territoire de Belfort, Ian Boucard (LR) invalidé lui pour un tract reprenant un habillage visuel d'autres partis sans autorisation est largement arrivé en tête avec 39% des voix face au candidat MoDem soutenu par LREM Christophe Grudler (26,70%). Les deux scrutins n'ont mobilisé respectivement que 20,33% et 29,50% des électeurs.

Ce sont deux seconds tours majorité présidentielle/opposition LR qui se tiendront dimanche 4 février.

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Deux autres enseignements sont à retenir de cette élection intervenant moins d'un an après la séquence électorale ayant vu le tourbillon Macron balayer la vie politique française. Primo, le Parti socialiste n'en finit pas de sombrer. Dans le Val-d'Oise, il reste transparent (6,88%) même s'il améliore légèrement sa performance. Mais dans la première circonscription du Territoire de Belfort, le parti encore majoritaire à l'Assemblée jusqu'en 2017 est tout simplement inexistant, ne parvenant pas à atteindre le seuil remboursant la campagne (2,6%). Pour rappel, cette circonscription avait donné entre 2000 et 2002 un président PS de l'Assemblée nationale en la personne de Raymond Forni. Une autre époque.

Secundo, le Front national a sérieusement décroché et se retrouve victime de dissensions au sein de l'extrême droite. Dans le Val-d'Oise, le candidat FN (10,11%) est arrivé derrière la France insoumise (11,47%) et a fait face à un candidat Les Patriotes (parti de Florian Philippot) et un autre de l'Union des patriotes (parti de Jean-Marie Le Pen et Carl Lang).

Dans le Territoire de Belfort, Sophie Montel, membre des Patriotes, députée européenne et proche de Florian Philippot a réalisé un score dérisoire. Son duel annoncé avec le candidat FN a finalement été anecdotique, ce dernier ne réalisant que 7,50% des voix, là encore nettement derrière la France insoumise (11,60%).