Côte-d'Or : deux gendarmes agressés à l'arme blanche, un blessé grave
Deux gendarmes ont été agressés à l'arme blanche, lundi 16 en Côte-d'Or lors d'une intervention. L'un d'eux a été sérieusement touché.
L'agression a eu lieu à Auxonne, au domicile d'une famille au sein de laquelle des violences familiales avaient été signalées. Les premiers éléments dévoilés évoquent un individu au comportement violent et souffrant de problèmes psychiatriques mais écartent tout lien avec un quelconque motif terroriste. Le scénario apparaît en effet comme celui de violences domestiques qui ont un peu plus dégénéré lors de l'intervention des forces de l'ordre.
Lundi à l'aube, les gendarmes ont été appelés pour des faits de violences familiales. Après leur arrivée, un homme s'est jeté sur eux ave une arme blanche et a frappé les deux militaires. L'un d'eux a eu la chance que son gilet pare-balles dévie le coup et s'en est sorti indemne. Le second a en revanche été sérieusement blessé et a dû être opéré. Mais ses jours ne sont a priori pas en danger selon sa hiérarchie.
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L'agresseur a été maîtrisé par les gendarmes aidés de membres de la famille et appréhendé. Il s'agit "d'un individu connu pour des tendances violentes" et présenté comme "déséquilibré", a fait savoir le général de gendarmerie Olivier Kim, interrogé par France 3 Bourgogne. C'est d'ailleurs l'accessibilité de cet homme -hospitalisé après sont interpellation- à des sanctions pénales qui devrait en premier lieu être examinée par le parquet qui a ouvert une enquête, confiée à la section de recherches de Dijon.
Une personne dont le jugement est "aboli" au moment où elle commet une infraction ne peut en effet être jugée mais peuvent faire l'objet d'une mesure d'interdiction. Si l'individu est jugé responsable de ses actes, il encourrait pour violences avec arme commises contre des gendarmes jusqu'à sept ans de prison selon la gravité des blessures du militaire.
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