Dégradation d'un stand LGBT : les élèves d'un établissement catholique identifiés

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La rédaction de France-Soir
Publié le 21 mai 2019 - 09:10
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Le parquet de La Roche-sur-Yon a ouvert une enquête après des dégradations commises samedi à l'encontre d'un stand LGBT en Vendée par un groupe de jeunes hommes criant "homo-folie, ça suffit!"
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© GREGOR FISCHER / DPA/AFP/Archives
L'établissement a évoqué des sanctions contre les élèves pour atteinte à sa réputation.
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Une dizaine d'élèves de l'Institut catholique d'études supérieures (ICES) de Vendée ont été identifiés sur les vidéos montrant les dégradations samedi d'un stand LGBT. La direction de l'université a évoqué des sanctions.

Une dizaine d'étudiants d'une université catholique vendéenne ont été identifiés sur les vidéos montrant plusieurs personnes vandaliser un stand LGBT, samedi  à La Roche-sur-Yon. La direction de l'Institut catholique d'études supérieures (ICES) a évoqué la prise de sanctions à leur égard.

Le stand du centre LGBT de Vendée avait été installé place Napoléon à l'occasion d'une "journée de lutte contre l'homophobie et la transphobie". Dans plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on voit de jeunes hommes, dont certains portent un drapeau ou un sweat à l'effigie de La Manif pour tous, commettre diverses dégradations sur ce stand avant d'être repoussés par les organisateurs.

Voir: Enquête après la dégradation d'un stand LGBT en Vendée

"Suite au grave incident survenu samedi à La Roche-sur-Yon lors d'une manifestation visant à lutter contre l’homophobie, plusieurs personnes ont été identifiées comme étant étudiants de l'ICES", a fait savoir l'établissement.

"Il y a une procédure pénale, (…) il y a d'autre part la discipline interne de l'établissement. (…) Ce sont deux choses radicalement distinctes et, de fait, dans la mesure où le comportement de ces étudiants, qui est contraire à la charte de vie de l'étudiant de l'ICES, a porté atteinte à la réputation de l'établissement nous sommes en droit d'infliger une sanction" a précisé son président interrogé par France 3.

De son côté, la Manif pour Tous a déclaré ne pas "tolérer les propos et les actions homophobes", évoquant même à propos des tenues à ses couleurs une "plainte pour usurpation et détournement de notre image". Le parquet de La Roche-sur-Yon a ouvert une enquête.

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