Jonathan Coulom : 14 ans après, un pédophile allemand avoue le meurtre
Quatorze ans après les faits, c'est un mystère autour du meurtre sordide d'un petit garçon qui est sans doute en train de s'éclaircir même si la plus grande prudence doit rester de mise.
Selon une information révélée par Le Parisien mardi 17, un tueur en série pédophile allemand, actuellement derrière les barreaux, aurait confié à son codétenu avoir tué le petit Jonathan Coulom, 10 ans, une nuit d'avril 2004 en marge d'une sortie scolaire. Le codétenu en question a ensuite prévenu les autorités.
Le jeune garçon effectuait en effet une sortie de classe dans un centre de vacances à Saint-Brévin-les-Pins en Loire-Atlantique. Il a disparu mystérieusement dans la nuit et les recherches n'ont rien donné pendant un mois avant la terrible découverte. Dans l'étang d'un manoir à Guérande (Loire-Atlantique), le corps de Jonathan Coulom sera retrouvé nu, ligoté en position fœtale et lesté d'un parpaing. L'enquête n'est jamais parvenue à dégager un suspect, laissant penser au crime d'un rôdeur.
C'est donc un certain Martin Ney, âgé de 47 ans, qui s'accuse aujourd'hui du meurtre. Si ce nom ne dit rien en France, l'individu est connu outre-Rhin comme "l'homme en noir" ou "l'homme masqué". Le quadragénaire a effet été arrêté en 2011 et incarcéré pour le viol et le meurtre de trois petits garçons entre 1992 et 2001. Il était éducateur pour enfants. La justice allemande l'a condamné à la prison à vie.
Faut-il prendre ces déclarations au sérieux? Selon les premiers éléments connus, Martin Ney aurait révélé des détails dont seuls les enquêteurs avaient connaissance. Il affirme avoir notamment abandonné un sac à dos sur les lieux du crime qui n'a jamais été retrouvé.
Dès 2004, les autorités allemandes avaient pris contact avec les enquêteurs français car le meurtre de Jonathan avait des similitudes avec les trois crimes horribles s'étant déroulés en Allemagne, laissant penser à un auteur commun. Après son interpellation en 2011, Martin Ney a été entendu par les enquêteurs français mais avait nié son implication. Aucune charge n'avait pu être retenue contre lui.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.