Pierre-Ambroise Bosse mis en examen pour violences volontaires avec arme
Pierre-Ambroise Bosse, champion d'athlétisme médaillé d'or sur 800m aux Mondiaux de Londres l'été dernier, a été mis en examen lundi 26 février à Bordeaux pour "violences volontaire avec usage ou menace d'une arme" selon une information de Sud-Ouest, confirmée ensuite par le parquet de Bordeaux.
C'est un nouveau rebondissement dans l'affaire de sa violente agression de la nuit du 25 au 26 août dernier, sur le parking du casino de Gujan-Mestras en Gironde. L'athlète avait assuré avoir été pris à partie par des fans un peu trop excités, qui lui demandaient des photos, et avoir agi en légitime défense après avoir reçu une gifle suivie de plusieurs autres coups violents.
Voir aussi: la glaçante photo de Pierre-Ambroise Bosse juste après son agression
Il en était ressorti avec de graves blessures au visage entraînant plusieurs jours d'ITT et mettant un terme à sa saison sportive. Son agresseur présumé avait été mis en examen début septembre pour violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours.
Il avait ensuite été libéré sous contrôle judiciaire et s'y trouve d'ailleurs encore aujourd'hui. Mais il avait à son tour déposé plainte à l'encontre de Pierre-Ambroise Bosse, qui lui aurait jeté une canette de bière au visage, le blessant légèrement.
Voir aussi: Pierre-Ambroise Bosse agressé à Gujan-Mestras - "Ma saison s'arrête"
C'est donc suite à cette plainte que l'athlète a été entendu puis mis en examen. L'enquête avait été élargie pour ces faits. Selon l'avocat de "l'agresseur-agressé", Me Arnaud Dupin, c'est Pierre-Ambroise Bosse qui aurait, en état d'ivresse, lancé les hostilités.
"C’est lui qui est à l’origine du pugilat, il avait 1,76g d’alcool dans le sang", a-t-il expliqué dans Sud-Ouest. "Bosse dit avoir pris une claque mais personne ne l’a vue ! S’il ne jette pas la canette, il ne se passe rien".
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.