Sexe oral : les hommes ont plus de risques de contracter des cancers oropharyngés

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 14 février 2016 - 16:28
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Les femmes ont moins de risques de cancer que les hommes dans la pratique des rapports sexuels bucco-génitaux.
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D'après une récente étude américaine, les hommes encourent deux fois plus de risques que les femmes de développer des cancers de la bouche ou de la gorge par le biais d'une infection par papillomavirus contractés lors de rapports sexuels bucco-génitaux.

Le sexe oral est plus dangereux pour les hommes que pour les femmes. D'après une étude présentée ce week-end lors de la conférence annuelle de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS), ces derniers courent deux fois plus de risques que les femmes de développer des cancers de la bouche et de la gorge par le biais d'une infection par un papillomavirus (HPV) quand ils ont des rapports sexuels bucco-génitaux.

Aux Etats-Unis et dans la plupart des pays occidentaux, près de deux cancers oropharyngés sur trois sont provoqués par le HPV-16, a expliqué Gypsyamber D'Souza, professeur adjointe d'épidémiologie à l'université Johns-Hopkins à Baltimore dans le Maryland, précisant que les hommes blancs et d'âge moyen étaient les plus touchés.

D'après une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association en 2012, ce type de maladie a augmenté de 225% au cours de ces dernières années, les pratiques de sexe oral commençant à un plus jeune âge et la fréquence de nouveaux partenaires augmentant également. Car, plus les hommes ont de partenaires bucco-sexuels, plus les risques d'infection au HPV augmentent. Chez les femmes en revanche, le nombre de partenaires ne semble pas avoir d'incidence, si l'en croit l'étude du Pr D'Souza.  

Ainsi, à nombre égal de partenaires sexuels, les femmes sont deux fois moins exposés que les hommes qui, par ailleurs mettent beaucoup plus de temps à évacuer le virus, leur réponse immunitaire étant beaucoup plus faible.

Si la plupart des personnes atteintes du papillomavirus guérissent au bout d'un an ou deux, dans 22% des cas ce dernier conduit à des cancers de la bouche et de la gorge. En conclusion, il est conseillé d'utiliser un moyen de protection pour pratiquer le sexe oral.

 

 

 

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