Bourse de Paris : clôture en baisse ce jeudi 16 juin

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 16 juin 2016 - 22:10
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A une semaine du référendum sur le Brexit, la Bourse de Paris a terminé en baisse ce jeudi avec -0,45%.
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A une semaine du référendum sur le Brexit, la Bourse de Paris a terminé en baisse ce jeudi avec -0,45%. L'indice CAC 40 a perdu 18,57 points à 4.153,01 points, dans un volume d'échanges de 3,4 milliards d'euros.

La Bourse de Paris a fini en repli jeudi (-0,45%) à l'occasion d'une séance placée sous le signe des banques centrales, dans un marché fébrile à une semaine du référendum sur l'avenir du Royaume-Uni dans l'Union européenne. L'indice CAC 40 a perdu 18,57 points à 4.153,01 points, dans un volume d'échanges de 3,4 milliards d'euros. La veille, il avait eu un sursaut, prenant 1%, un rebond que le marché parisien n'est pas parvenu à confirmer. De son côté, Wall Street a entamé la séance en baisse.

Parmi les autres marchés européens, Francfort a terminé en baisse de 0,59%, Londres cédant 0,27%. Par ailleurs, l'Eurostoxx 50 a reculé de 0,39%. "La tension est assez palpable sur le marché", explique Andrea Tuéni, un analyste de Saxo Banque, la Bourse de Paris ayant nettement creusé ses pertes en séance avant de limiter la casse dans les derniers échanges. Les marchés vivent "au rythme des sondages", remarquent pour leur part les gérants de Barclays Bourse.

Deux nouveaux sondages ont donné gagnant jeudi le scénario d'un Brexit, renforçant l'inquiétude à Bruxelles et dans les milieux économiques. Dans l'après-midi, la campagne pour le référendum sur un maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne a été suspendue après l'agression violente d'une députée britannique pro-européenne par un homme qui aurait crié "Britain first" (le Royaume-Uni d'abord), selon les médias. La députée Jo Cox, 41 ans, est dans un état critique.

Dans ce contexte, la réunion de la banque centrale américaine (Fed) a été "vite digérée et reléguée au second plan" par les investisseurs, dont toute l'attention se porte désormais sur le référendum, observe M. Tuéni. La réunion de la Fed était finalement "sans grande surprise" avec toutefois "un discours plutôt rassurant", souligne-t-il.

La Fed a de nouveau décidé mercredi de laisser ses taux directeurs inchangés face à d'inquiétants signes pour l'emploi aux États-Unis et à une semaine du référendum britannique.

La Banque d'Angleterre (BoE) a de nouveau affirmé qu'elle considère le référendum sur l'UE comme le "plus gros risque immédiat" pour les marchés financiers britanniques et mondiaux, tout en maintenant son taux directeur à 0,50%, tandis que la Banque du Japon (BoJ) a également choisi jeudi de laisser inchangée sa politique monétaire. Dans ce contexte, les investisseurs ont fait peu de cas des chiffres macroéconomiques du jour.

Aux Etats-Unis, l'indicateur de l'activité manufacturière de la région de Philadelphie s'est affiché en hausse en juin à 4,7 points, repassant en territoire positif. Les prix à la consommation ont augmenté en mai moins que prévu, leur hausse ralentissant par rapport à avril tandis que les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté plus que prévu. En zone euro, les prix à la consommation ont reculé de 0,1% en mai sur un an, après -0,2% en avril.

Du côté des valeurs, le secteur bancaire a une nouvelle fois pesé sur l'indice, Société Générale perdant 1,55% à 30,85 euros, BNP Paribas 1,33% à 41,85 euros et Crédit Agricole 1,68% à 7,68 euros.

Orange (+1,62% à 14,39 euros) a fini en hausse, tout comme Iliad (+0,59% à 178,60 euros). Les opérateurs Orange et Free ont signé un accord en vue de la fin progressive, à partir de janvier, de leur contrat d'itinérance pour les réseaux 2G et 3G, qui pourra durer au maximum jusqu'à la fin 2020.

Safran a perdu 1,04% à 56,90 euros alors que l'Autorité des marchés financiers a annoncé qu'elle déclarait "conforme" le projet d'offre publique de retrait de la cote déposé par l'équipementier aéronautique et de défense sur sa filiale Technofan, spécialisée dans les systèmes de ventilation.

Groupe Partouche a profité (+2,50% à 34,85 euros) de la poursuite de sa croissance au premier semestre de son exercice décalé, avec une hausse de 3,3% de son chiffre d'affaires, à 210,3 millions d'euros.

Plastivaloire a perdu 4,22% à 82,49 euros en dépit d'un bénéfice net plus que doublé au cours du premier semestre de son exercice décalé 2015-2016, grâce à l'amélioration de sa valeur ajoutée.

Aéroports de Paris a bénéficié (+0,25% à 100,75 euros) d'un relèvement de sa recommandation à "neutre" contre "vendre" par Goldman Sachs.

Gemalto a également été porté (+1,12% à 52,51 euros) par une montée de la sienne à "neutre" contre "vendre" par Berenberg.

A l'inverse CGG a été pénalisé (-7,69% à 0,60 euro) par l'abaissement de la sienne à "sous performer" par JPMorgan.

 

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