Immobilier - Ces grandes villes dix fois moins chères que Paris
L'immobilier grimpe, grimpe, grimpe encore… mais pas de partout. Si le prix du mètre carré ne cesse de croître à Paris, Lyon ou Bordeaux, certaines villes françaises échappent totalement à la tendance haussière du prix de la pierre.
Comme le rapporte BFMTV, dans certaines préfectures françaises, les prix de l'immobilier restent si modérés qu'un studio peut s'acheter pour le tarif d'une voiture neuve. Le média cite notamment les exemples de Perpignan, de Mulhouse ou de Saint-Etienne ou des studios de 26 mètres carrés se négocient à seulement… 27.000 euros.
Sur les 100 premières villes de France, 12 affichent des tarifs au mètre carré inférieur à 1.300 euros. Autrement dit, les prix bas dans la pierre ne sont pas l'apanage des zones rurales éloignées de tout, mais certaines villes affichent encore des tarifs défiant toute concurrence permettant à presque toutes les bourses de devenir propriétaires.
Lire aussi - Immobilier: les taux du crédit continuent leur baisse... même les longues durées
Champion incontestable dans le domaine: Saint-Etienne. La préfecture de la Loire affiche un prix médian de 860 euros le mètre carré, dix fois moins que Paris, et quatre fois moins que Lyon, située à seulement 60 kilomètres de la cité stéphanoise. L'ancienne ville minière dépasse de peu Saint-Quentin (Aisne) et ses 870 euros. Mulhouse complète le podium (1.130 euros)
Sans surprise, les villes affichant des tarifs aussi attractifs présentent un revers à cette médaille: une attractivité économique faible et une position à la marge par rapport aux grandes métropoles. Avec parfois des chutes spectaculaires, puisque les prix ont par exemple chuté de 37% à Saint-Etienne depuis 2008, de 30% à Roubaix ou de 29% à Calais. Si les arbres ne montent pas jusqu'au ciel dans l'immobilier, dans certaines villes, ils ont déjà été abattus.
Voir aussi:
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.