Grippe aviaire: 9.000 dindes menacées dans le Maine-et-Loire


Un nouveau cas de suspicion de grippe aviaire a conduit à la mise en quarantaine d'un élevage de dindes dans le Maine-et-Loire. Il a été placé jeudi 7 en isolement en attendant les résultats des analyses complémentaires qui pourraient conduire à l'abattage des 9.000 dindes du cheptel.
L'interdiction d'entrée ou de sortie d'animaux ou de matériel s'étend à un rayon d'un kilomètre autour de l'élevage en question, situé à La Renaudière, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Nantes.
Il s'agirait d'une suspicion de virus faiblement pathogène de type H5. Selon la préfecture, citée par 20 Minutes, si les analyses devaient confirmer la présence d'un tel virus, les 9.000 animaux seraient alors conduits à l'abattoir.
Depuis les derniers importantes épizootie d'influenza aviaire qu'a connus la France, l'abattage massif et systématique des volailles avait en effet été retenu comme méthode et quelque 4,5 millions d'animaux avaient ainsi été tués.
Toutefois, ce système semble de plus en plus remis en cause à la demande des éleveurs. La préfecture de Lot-et-Garonne est ainsi revenue début décembre sur la décision d'abattre 12.000 canards, là aussi après la détection d'un virus "faiblement pathogène" de type H5N3.
Voir: Grippe aviaire -les 12.000 canards du Lot-et-Garonne finalement épargnés
Le ministère de l'agriculture avait fait savoir que les animaux "ne présentaient pas de symptôme de la maladie". Sans caractère exceptionnel, ce virus n'avait "aucun lien avec les épizooties dues aux virus hautement pathogènes H5N1 et H5N8 qui ont sévi en 2016 et 2017 dans le Sud-ouest de la France et dans d'autres pays européens".