La cyber attaque du Trésor américain par des pirates informatiques soutenus par un gouvernement étranger

Un article de Christopher Bing publié par Reuters ce 13 décembre rapport que, selon des personnes proches du dossier,  des pirates informatiques soutenus par un gouvernement étranger surveillent le trafic de courrier électronique interne au département du Trésor américain et d’une agence qui décide de la politique d'Internet et des télécommunications,.

«Le gouvernement des États-Unis est au courant de ces rapports et nous prenons toutes les mesures nécessaires pour identifier et résoudre tout problème éventuel lié à cette situation», a déclaré John Ullyot porte-parole du Conseil national de sécurité,.

La communauté du renseignement américaine craint que les pirates informatiques qui ont ciblé le département du Trésor et l'administration nationale des télécommunications et de l'information du département du commerce aient utilisé un outil similaire pour s'introduire dans d'autres agences gouvernementales, selon trois personnes informées sur la question. Les personnes n'ont pas précisé quelles autres agences.

« Le piratage est suffisamment grave pour avoir entrainé une réunion du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche samedi », a déclaré l'une des personnes au courant du dossier.

Le piratage implique le logiciel de bureau de la NTIA, Office 365 de Microsoft. Les e-mails du personnel de l'agence ont été surveillés par les pirates pendant des mois, selon des sources.

Un porte-parole de Microsoft n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Les hackers sont «très sophistiqués» et ont pu tromper les contrôles d'authentification de la plateforme Microsoft, selon une personne familière avec l'incident, qui s'est exprimée sous couvert d'anonymat car elle n'était pas autorisée à parler à la presse.

«C'est un État-nation», a déclaré une autre personne informée sur la question. «Nous ne savons pas encore lequel.»

La portée complète du piratage n'est pas claire. L'enquête en est encore à ses débuts et implique une série d'agences fédérales, y compris le FBI, selon les trois personnes proches du dossier.

Le FBI, la division de cybersécurité du département de la sécurité intérieure, connue sous le nom de CISA, et la National Security Agency américaine n'ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. (Reportage de Christopher Bing; Édité par Daniel Wallis)