Elections, nominations, démissions
La semaine qui s'achève fut une succession d'élections, de nominations, de démissions –en tous genres.
Cela a commencé par l'élection de Nicolas Sarkozy, samedi 29, à la tête de l'UMP. Une victoire facile (64,5%) mais moins triomphale que prévu, son principal rival Bruno Le Maire réalisant un joli score (29,2%).
Dans la semaine, l'ex-chef de l'Etat a commencé à réformer le parti et a procédé aux nominations des principaux cadres. Il a finalement coupé la poire en deux entre les rivaux Nathalie Kosciusko-Morizet, bombardée numéro-2 (vice-présidente), et Laurent Wauquiez, numéro-2 bis (secrétaire général). Pas de nominations en revanche au "comité des anciens Premiers ministres" que voulait créer Nicolas Sarkozy: François Fillon et Alain Juppé n'en veulent pas.
Autre élection, dimanche, celle de Marine Le Pen à la tête du Front national, sans suspense puisqu'elle était la seule candidate. La veille, c'est sa nièce, Marion Maréchal-Le Pen, qui a fait un tabac parmi les militants en arrivant en tête des votes pour le comité central.
Sans oublier les élections professionnelles: pour la première fois, les 5,4 millions d'agents des trois fonctions publiques (d'Etat, territoriale et hospitalière) étaient appelés à voter, jeudi sur la même journée, pour désigner leurs représentants syndicaux. Résultats mardi 9.
Autres nominations, celles des cinq hommes politiques auteurs des premières petites phrases politiques retenues par le Press Club pour sa sélection 2015 du prix "Humour et politique". François Hollande est l'un des cinq, avec sa phrase prononcée lors des commémorations du 11 novembre dernier: "Il n'y a rien de plus terrible pour un soldat déjà anonyme que de mourir inconnu". Les quatre autres (à voir ici) sont François Fillon, Jérôme Lavrilleux, Patrice Mennucci et Brice Hortefeux.
Une démission? Celle de Faouzi Lamdaoui, proche conseiller de François Hollande, a présenté la sienne mercredi. Il est cité à comparaître dans une affaire d'abus de biens sociaux.
Une autre démission? Non, pas celle de Thierry Lepaon. Secoué en interne par des révélations sur des travaux onéreux effectués à son appartement de fonction et à son bureau, le secrétaire général de la CGT s'accroche et n'a pas quitté son poste, vendrediu, comme certains le prédisaient.
Et pour finir la semaine, une série d'heureux élus: le consortium chinois Symbiose comme nouveau patron de l'aéroport de Toulouse-Blagnac; Léa Seydoux et Monica Bellucci comme nouvelles James Bond girls; et bien sûr la nouvelle Miss France 2015, dont le nom devait être connu ce samedi 6 en direct sur TF1.
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