Libéré sous caution, Oscar Pistorius conteste sa condamnation pour meurtre
Les rebondissements continuent de se succéder en Afrique du Sud dans l'affaire Oscar Pistorius. Après avoir vu sa condamnation aggravée en appel, Oscar Pistorius a obtenu son maintien en liberté sous caution. Il a également porté sa dernière condamnation devant la plus haute juridiction sud-africaine.
Condamné en première instance à cinq ans de prison en août 2014 pour homicide involontaire, Oscar Pistorius avait pu sortir au bout d'un an conformément à la loi de son pays. Mais le parquet avait fait appel de cette condamnation qu'il jugeait trop légère.
Le 3 décembre dernier, la Cour suprême d'appel sud-africaine l'avait finalement reconnu coupable de meurtre. Une qualification juridique des faits qui peut entraîner une peine de 15 ans de prison. Le choix de la sentence avait cependant été remis entre les mains de la première instance, probablement pour début 2016.
Mais les avocats de l'athlète paralympique ont pris les devants ce mardi en indiquant qu'ils allaient contester la nouvelle condamnation. Ils ont fait cette requête lors d'une audience durant laquelle ils ont par ailleurs demandé le maintien en liberté, sous caution, de leur client. Une caution fixée à 10.000 rands (environ 630 euros). Suite à sa libération anticipée, Oscar Pistorius était déjà assigné à résidence, laquelle devrait être maintenue.
Dans la nuit du 14 au 15 février 2013, Oscar Pistorius avait tiré à plusieurs reprises à travers la porte des toilettes où s'était enfermée sa compagne Reeva Steenkamp. Il avait expliqué lors de son procès avoir cru à la présence d'un cambrioleur. Si la cour d'appel n'avait pas remis en cause cette version, elle avait jugé que "l'intention criminelle" était constituée, puisqu'Oscar Pistorius devait savoir que ses tirs étaient potentiellement mortel, mais ignorait si la personne derrière la porte constituait une menace.
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