Fiona


Maëlys aurait été identifiée par ses parents dans la voiture du suspect Nordahl Lelandais. Un détail bien précis aurait attiré l'attention de sa mère, Jennifer Cleyet-Marrel. La version de l'avocat de Nordahl Lelandais, Me Alain Jakubowicz, est mise à mal.

Jennifer Cleyet-Marrel, mère de la petite Maëlys disparue fin août au Pont-de-Beauvoisin (Isère), a partagé un message sur Facebook lundi où la tante de la petite fille dénonce une justice "incapable de faire parler" le principal suspect, Nordahl Lelandais. Un homme qu'elle décrit comme "un psychopathe".

Rien n'échappe aux yeux d'une mère. Selon les informations rapportées par "Le Parisien", la maman de la petite Maëlys a visionné les images de vidéosurveillance dont disposent les enquêteurs. Elle a reconnu formellement un détail de la robe que portait sa fille le soir de sa disparition.

L'avocat de Nordahl Lelandais, maître Alain Jakubowicz, a déposé une demande de remise en liberté de son client, a-t-on appris ce mercredi. Les chances de voir sortir de prison le suspect numéro 1 de la disparition de la petite fille sont toutefois quasiment nulles.

Sur le compte de l'un des principaux groupes de soutien à la famille de Maëlys, c'est un message poignant qui est apparu: celui de la compagne du père bilogique de Fiona. L'enfant de cinq ans a disparu en 2013, et l'absence de corps n'a jamais empêché la justice de suivre son cours, malgré les zones d'ombre. Le procès en appel de la mère et de son compagnon s'ouvre le 29 janvier.

Disparition de Maëlys: le parquet accuse la gendarmerie de fuites dans la presse, son patron riposte
Le procureur de Grenoble a estimé ce mardi que les fuites dans la presse concernant l'affaire Maëlys pouvait nuire à l'enquête. Il a particulièrement ciblé les services de la gendarmerie, ce qui a provoqué la colère de son directeur.

Près de deux mois après la disparition de la petite Maëlys, aucun corps n'a été retrouvé et le principal suspect Nordahl Lelandais continue de nier toute implication. La question se pose donc de savoir pour quel(s) motif(s) il pourrait être poursuivi. Mais l'absence de corps ou d'aveu ne suffit pas à éviter une condamnation, même pour meurtre, rappelle en partenariat avec "France-Soir" Thierry Vallat, avocat au barreau de Paris.

Cécile Bourgeon, mère de la petite Fiona, condamnée à cinq ans de prison, avait demandé sa liberté à la fin de période de sûreté. Elle reste pour l'instant en prison et sera rejugée, mais aucune date n'a été fixée.

Dans l'affaire de la mort de la petite Fiona, l'avocat général de la cour d'appel de Riom a réclamé le maintien en détention de Cécile Bourgeon, la mère de la victime ce mardi. La décision a été mise en délibéré au mercredi 11 janvier.

La justice a reporté au 10 janvier l'examen sur le fond d'une demande de remise en liberté de la mère de la petite Fiona, un délai provoqué par le dépôt par ses avocats de deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC). Cette demande de remise en liberté devait initialement être débattue ce mardi devant la cour d'appel de Riom (Puy-de-Dôme).

Le parquet général a décidé de faire appel du verdict des assises condamnant la mère de la petite fille, Cécile Bourgeon, à cinq ans d'emprisonnement, et son ex-compagnon, Berkane Makhlouf à vingt ans de réclusion criminelle.
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