Policier

Emmanuel Macron a demandé dimanche au secrétaire général de l'Elysée de travailler à une réorganisation des services et éviter de "nouveaux dysfonctionnements". Il a souligné le caractère "choquant et inacceptable" des faits commis par Alexandre Benalla le 1er mai.

Placé en garde à vue vendredi, Alexandre Benalla a livré aux policiers ses explications sur la violence de son comportement lors des défilés du 1er mai. Il a été mise en examen dimanche soir.

Identifié en train de violenter des manifestants le 1er mai, Alexandre Benalla a été placé en garde à vue. Le rôle de ce passionné de sécurité auprès du président de la République interroge désormais. Port d'arme, dépassement de fonction ou logement au frais de l'Elysée sont interprétés comme autant de traitements de faveur.

L'Elysée a tenté de désamorcer le scandale Benalla en affirmant que celui-ci, après sa suspension de 15 jours, avait vu ses attributions nettement réduites. Mais des images le montrant aux côtés d'Emmanuel Macron viennent mettre à mal cette défense.

Au courant dès le 2 mai des violences exercée en marge de la fête du travail par Alexandre Benalla et Vincent Crase contre des manifestants, l'exécutif a tenté d'étouffer l'affaire. Sanctionnés légèrement les deux hommes ne se sont pas fait discrets pour autant.

Le très proche collaborateur d'Emmanuel Macron Alexandre Benalla, que des images montrent frapper un jeune homme le 1er mai, a provoqué un scandale qui touche les plus hauts sommets de l'Etat. Retour sur une polémique aux multiples rebondissements.

Trois gradés de la police nationale ont été suspendus ce vendredi car soupçonnés d'avoir fourni à Alexandre Benalla des images de vidéosurveillance de son implication dans des violences le 1er mai dernier. Des images normalement effacées au bout de 30 jours.

Le nom du "troisième homme' que l'on voit sur la vidéo des violences commises par Alexandre Benalla et Vincent Crase le 1er mai dernier, a été dévoilé ce vendredi: il s'agit d'un policier chargé d'encadrer le chargé de mission de l'Elysée. Et qui n'a donc fait que regarder passivement tandis que les deux hommes outrepassaient leurs prérogatives.

Affaire Benalla: Vincent Crase, Laurent Simonin, Maxence Creusat... la liste des impliqués s'allonge
Mercredi, ce n'était qu'un seul nom, celui d'Alexandre Benalla, qui émergeait dans le scandale du tabassage d'un manifestant le 1er mai par un "observateur" proche d'Emmanuel Macron et travaillant à son service. Mais l'affaire prend depuis de l'ampleur, avec des responsabilités touchant la hiérarchie de l'Elysée et la police soupçonnée d'être complice.

Un policier a passé à tabac un migrant en attente de jugement au tribunal de grande instance de Paris, début juin, alors que ce dernier ne présentait pas de danger. Ce fonctionnaire de police est toujours en poste.

Un couple de policiers a été frappé par des dealers mercredi à Othis, en Seine-et-Marne. Ils sortaient de chez la nourrice de leur fille lorsqu'ils ont été attaqués par deux hommes qui les avaient reconnu.

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