Les discussions sur le renflouement d'Areva se poursuivent
Cette source a démenti des informations de BFM Business qui évoquait ce mardi 21 sur son site internet une prise de participation totale de 33% dans le futur Areva par le chinois CNNC, le japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) et le kazakh Kazatomprom qui injecteraient 400 millions d'euros chacun dans le cadre d'une augmentation de capital destinée à sortir le spécialiste français de l'atome de ses difficultés financières. "C'est globalement faux. Les discussions sont encore en cours et nous ne prévoyons pas d'ouvrir le capital à un tel niveau", a indiqué à l'AFP une source proche de Bercy.
Le plan de sauvetage d'Areva présenté cette année prévoit la cession par Areva de son activité réacteurs (baptisée Areva NP) à EDF et le recentrage du groupe sur les activités liées au cycle du combustible, logées dans une nouvelle entité baptisée NewCo dont l'Etat français détiendra directement ou indirectement (via la holding Areva SA) au moins 67% du capital.
Moyennant le feu vert de la Commission européenne attendu d'ici à la fin de l'année, Areva devrait bénéficier d'une recapitalisation totale de 5 milliards d'euros début 2017, dont 3 milliards pour NewCo et 2 milliards pour Areva SA.
Selon BFM Business, l'Etat français envisage aussi de racheter le flottant (capital susceptible d'être échangé en Bourse) d'Areva ainsi que les parts des actionnaires minoritaires actuels, dont celles du fonds souverain du Koweït (KIA, 4,82%) et d'EDF (2,24%), en vue d'un retrait du groupe de la Bourse de Paris. "Un éventuel rachat des minoritaires et un éventuel retrait de la cote dépendent de la position que prendra l'AMF", l'Autorité des marchés financiers, a-t-on indiqué à Bercy.
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