Suffrages

Vincent Debraize, maire sans étiquette de Champignolles dans l'Eure est soupçonné d'être l'homme qui a agressé jeudi Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris. Il a été interpellé et placé en garde à vue ce samedi.

INFO FRANCE SOIR - Un homme, maire de la petite commune de Champignolles (Eure, Haute-Normandie), est en garde à vue depuis 8h30 ce samedi dans l'affaire de l'agression de Nathalie Kosciusko-Morizet. Il est le principal suspect de cette enquête ouverte pour violences volontaires sur personne chargée d'une mission de service public (Article mis à jour).

Nathalie Kosciusko-Morizet a été violemment agressé jeudi à Paris alors qu'elle menait sa campagne pour les législatives et a dû passer la nuit à l'hôpital. Une nouvelle agression contre un élu qui vient s'ajouter à de nombreuses autres récentes (Fillon, Valls, Macron notamment en ont fait les frais) mais qui marque un tournant puisqu'un pas supplémentaire dans la violence a été franchi.

En ballotage au second tour face au candidat République en Marche de la 2e circonscription de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet était ce jeudi matin en campagne sur un marché. Elle s'est fait agresser alors qu'elle distribuait des tracts. Elle a dû être hospitalisée. Toute la classe politique lui a apporté son soutien. Le Premier ministre lui a rendu visite.

La belle-fille d'Emmanuel Macron, Tiphaine Auzière, est dans cet entre-deux-tours de législatives sous protection policière car elle aurait reçu des menaces selon Thibaut Guilly, candidat député dont elle est la suppléante dans la 4e circonscription du Pas-de-Calais.

Richard Ferrand a tenu à faire connaître à la presse son mécontentement dimanche. Fort de son résultat au premier tour des élections législatives, le ministre qui fait l'objet d'une enquête préliminaire pour des soupçons de conflits d'intérêts s'est exprimé devant les journalistes dénonçant leur comportement dans cette affaire.

Le taux historique d'abstention a eu un effet direct sur le second tour des législatives. Il n'y aura qu'une seule triangulaire dimanche prochain, dans l'Aube. Elle opposera Grégory Besson-Moreau (LREM), Nicolas Dhuicq (LR) et Bruno Subtil (FN).

Moins d’un électeur sur deux est allé voter dimanche. Abstention record, triangulaire... au lendemain du premier tour des élections législatives, certains chiffres étonnent.

Moins de deux mois après la présidentielle, plusieurs partis ont connu dimanche lors du premier tour des législatives un effondrement de leur nombre d'électeurs. Un phénomène en partie dû à l'abstention massive, phénomène qui remet aussi largement en perspective les scores des partis "vainqueurs" de ce premier tour.

Selon les dernières projections Ipsos/Sopra Steria pour France Info, le groupe LRM-MoDem disposera de 415 à 455 députés au sein de la prochaine Assemblée nationale. Le président bénéficiera d’une des plus grandes majorités de l’histoire de la Vème République.

Le Front national et Marine Le Pen ont subi dimanche un important revers après une difficile campagne législative, avec un très net reflux en voix par rapport à la présidentielle qui devrait les priver de groupe à l'Assemblée.

Les résultats du premier tour des élections législatives de dimanche sont tombés et, au-delà de la victoire écrasante des troupes d'Emmanuel Macron, de nombreux candidats sont désormais en "ballotage", favorable ou défavorable, pour le second tour. Mais qu'est-ce que cela veut dire exactement?
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